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Encyclopédie de Diderot
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NOIR

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Mécanique
(Arts mécaniques) Le noir est la couleur la plus obscure de toutes, et la plus opposée au blanc.

Il y a plusieurs sortes de noirs qui entrent dans le commerce, qui seront expliquées ci-après : savoir, le noir de Teinturiers, le noir d'Allemagne, le noir d'ivoire, ou noir de velours, le noir d'os, le noir de cerf, le noir d'Espagne, le noir de fumée ou noir à noircir, le noir de terre, et le noir des Corroyeurs.

NOIR D'ALLEMAGNE, (Teinture) Ce noir se fait avec de la lie de vin brulée, lavée ensuite dans de l'eau, puis broyée dans des moulins faits exprès avec de l'ivoire, des os ou des noyaux de pêche aussi brulés. C'est de ce noir dont les Imprimeurs en taille-douce se servent. Ce noir vient ordinairement de Francfort, de Mayence et de Strasbourg, ou en pierre ou en poudre ; il s'en fait néanmoins en France, qui n'est au-dessous de celui d'Allemagne que par la différence qui se trouve entre les lies de vin dont ils se font ; celui de Paris est même plus estimé que celui d'Allemagne ; et les Imprimeurs de taille-douce le trouvent plus doux.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 2045

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CLOCHE

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Écrit par : Antoine-Joseph Dezallier d'Argenville (K)
Catégorie : Mécanique
S. f. (Histoire ancienne et moderne, Arts mécaniques) c'est un vase de métal qu'on met au nombre des instruments de percussion, et dont le son est devenu parmi les hommes un signe public ou privé qui les appele.

On fait venir le mot français cloche de cloca, vieux mot gaulois pris au même sens dans les capitulaires de Charlemagne.

L'origine des cloches est ancienne : Kircher l'attribue aux Egyptiens, qui faisaient, dit-il, un grand bruit de cloches pendant la célébration des fêtes d'Osiris. Chez les Hébreux le grand-prêtre avait un grand nombre de clochettes d'or au bas de sa tunique. Chez les Athéniens les prêtres de Proserpine appelaient le peuple aux sacrifices avec une cloche, et ceux de Cybele s'en servaient dans leurs mystères. Les Perses, les Grecs en général, et les Romains, n'en ignoraient pas l'usage. Lucien de Samosate qui vivait dans le premier siècle, parle d'un horloge à sonnerie. Suétone et Dion font mention dans la vie d'Auguste, de tintinnabula, ou cloche, si l'on veut. On trouve dans Ovide les termes de aera, pelves, lebetes, etc. auxquels on donne la même acception. Les anciens annonçaient avec des cloches les heures des assemblées aux temples, aux bains, et dans les marchés, le passage des criminels qu'on menait au supplice, et même la mort des particuliers : ils sonnaient une clochette afin que l'ombre du défunt s'éloignât de la maison : Temesaeaque concrepat aera, dit Ovide, et rogat ut tectis exeat umbra suis. Il est question de cloches dans Tibulle, dans Strabon, et dans Polybe qui vivait deux cent ans avant Jesus-Christ. Josephe en parle dans ses antiquités judaïques, liv. III. On trouve dans Quintilien le proverbe nola in cubiculo ; ce mot nola, cloche, a fait penser que les premières cloches avaient été fondues à Nole, où S. Paulin a été évêque, et qu'on les avait appelées campanae, parce que Nole est dans la Campanie. D'autres font honneur de l'invention des cloches au pape Sabinien qui succéda à S. Grégoire : mais ils se trompent ; on ne peut revendiquer pour le pape Sabinien et saint Paulin que d'en avoir introduit l'usage dans l'Eglise, soit pour appeler le peuple aux offices divins, soit pour distinguer les heures canoniales. Cet usage passa dans les églises d'Orient ; mais il n'y devint jamais fort commun, et il y cessa presqu'entièrement après la prise de Constantinople par les Turcs ; qui l'abolirent sous le prétexte que le bruit des cloches troublait le repos des âmes qui erraient dans l'air, mais par la crainte qu'il ne fût à ceux qu'ils avaient subjugués un signal en cas de révolte ; cependant il continua au mont Athos et dans quelques lieux écartés de la Grèce. Ailleurs on suppléa aux cloches par un ais appelé symandre et par des maillets de bois, ou par une plaque de fer appelée le fer sacré, , qu'on frappait avec des marteaux.


Création : 1 Janvier 1752
Clics : 4241

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AXE

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Écrit par : Pierre Tarin (L)
Catégorie : Mécanique
S. m. (Mécanique) Un axe ou essieu est proprement une ligne ou un long morceau de fer ou de bois qui passe par le centre d'un corps, et qui sert à le faire tourner sur lui-même. Voyez ESSIEU.

C'est en ce sens que nous disons l'axe d'une sphère ou d'un globe, l'axe ou l'essieu d'une roue. Voyez GLOBE, ROUE, etc.


Création : 28 Juin 1751
Clics : 10516

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ANDROIDE

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Écrit par : Jean le Rond d'Alembert (O)
Catégorie : Mécanique
S. m. (Mécanique) automate ayant figure humaine et qui, par le moyen de certains ressorts, etc. bien disposés, agit et fait d'autres fonctions extérieurement semblables à celles de l'homme. Voyez AUTOMATE. Ce mot est composé du Grec ἀνὴρ, génitif ἀνδρός, homme, et de εἶδος, forme.

Albert le Grand avait, dit-on, fait un androïde. Nous en avons Ve un à Paris en 1738, dans le Fluteur automate de M. Vaucanson, aujourd'hui de l'académie royale des Sciences.


Création : 28 Juin 1751
Clics : 3984

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AUTOMATE

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Écrit par : Jean le Rond d'Alembert (O)
Catégorie : Mécanique
sub. m. (Mécanique) engin qui se meut de lui-même, ou machine qui porte en elle le principe de son mouvement.

Ce mot est grec , et composé de , ipse, et , je suis excité ou prêt, ou bien de , facilement, d'où vient , spontanée, volontaire. Tel était le pigeon volant d'Architas, dont Aulugelle fait mention au liv. X. ch. XIIe des nuits attiques, supposé que ce pigeon volant ne soit point une fable.

Quelques auteurs mettent au rang des automates les instruments de mécanique, mis en mouvement par des ressorts, des poids internes, etc. comme les horloges, les montres, etc. Voyez Joan. Bapt. Port. mag. nat. chap. xjx. Scaliger. subtil. 326. Voyez aussi RESSORT, PENDULE, HORLOGE, MONTRE, etc.


Création : 28 Juin 1751
Clics : 3659

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