S. f. (Antiquité romaine) Quirinalia ; fête instituée par Numa Pompilius en l'honneur de Romulus après son apothéose sous le nom de Quirinus. Cette fête se célébrait le treize avant les calendes de Mars. On l'appelait la fête des foux, parce qu'en ce jour ceux qui n'avaient pas pu faire la solennité des Fornacales, ou qui en avaient ignoré le jour, sacrifiaient à Quirinus pour expier leur faute d'ignorance. (D.J.)
S. m. (Antiquité romaine) tubilustrium festus, ou tubilustrium sacrorum ; fête qu'on célébrait chez les Romains ; la tradition mythologique était que Minerve vint au monde le dix-neuf de Mars, et ce jour-là lui fut consacré par cette raison ; quatre jours après, c'est-à-dire le vingt-trois, on faisait la fête dont il s'agit ici, tubilustrium sacrorum, parce qu'on y purifiait les instruments de musique, et les trompettes qui servaient aux sacrifices. Dans la suite on réunit ces deux fêtes, en y enfermant les trois jours qui les séparaient, et l'on appela tout ce temps-là quinquatria, soit parce que cette fête commençait le cinquième jour inclusivement après les ides, soit à cause de la cérémonie tubilustrale qui se faisait le dernier jour, car les anciens Latins disaient quinquennare, pour lustrare, purifier. (D.J.)
(Antiquité romaine) on nommait ainsi des commissaires qui connaissaient des causes dans lesquelles il s'agissait du recouvrement et de la restitution des deniers et effets des particuliers. Quand la formule de l'action était réglée, le demandeur priait le prêteur de lui donner un tribunal ; alors le prêteur nommait les juges dont nous venons de parler ; mais il ne les nommait que dans les contestations de fait, comme en matière d'injures, etc. Voyez Hottoman. ad Ciceron. pro Caecin. ch. l. (D.J.)
S. m. (Antiquité romaine) officier préposé à la garde des livres sibyllins, et chargé d'une partie des choses qui concernaient la religion, ce que faisaient auparavant les décemvirs et les duumvirs. Ils consultaient ces oracles lorsque le sénat l'avait ordonné, et en faisaient leur rapport, y ajoutant leur avis. Ces magistrats étaient aussi commis pour exécuter tout ce qui était prescrit dans le livre des sibylles, et pour faire célébrer les jeux séculaires. Ce nom leur fut donné parce qu'ils étaient au nombre de quinze dans leur origine. On croit que ce fut Sylla, dictateur, qui les établit, en créant cinq magistrats qu'il ajouta au collège des décemvirs. Quoique dans la suite ils aient été soixante, comme le prétend Servius sur le VI. liv. de l'Eneïde, Ve 63. leur nom ne changea point, et on continua à les appeler quindécemvirs ; on les créait de la même manière que les pontifes, et celui qu'ils avaient à leur tête se nommait magister collegii.