(Histoire ancienne) lieu de la Perse arménienne, selon Procope, Persicor. liv. II. c. xxiv. qui dit que les mages y gardaient un feu perpétuel, et y offraient des sacrifices. Strabon, liv. XV. pag. 733. qui nomme ce lieu Pyratheia, dit que c'était une grande enceinte au milieu de laquelle il y avait un autel où les mages conservaient le feu perpétuel dont parle Procope. C'était un grand temple des mages.
S. m. (Histoire ancienne) officier subalterne des palestres ou gymnases, qu'on a mal-à-propos confondu avec le chef ou directeur du gymnase, qui dans les anciens n'est jamais appelé que gymnasiarque ou xystarque. Le palestrophylace ne peut donc être exactement rendu en notre langue que par concierge de la palestre, comme le porte le mot , dont son nom est composé, et qui à la lettre signifie garde, ou gardien, titre que les anciens n'auraient pas donné au gymnasiarque, qu'ils regardaient comme un personnage important, et dont les fonctions passaient pour très-honorables.
(Histoire ancienne) guerre entreprise par les Grecs ligués ensemble, à l'exception des Béotiens, contre Antipater ; et c'est de la bataille donnée près de Lamia, que cette guerre tira son nom. Voyez LAMIA. (D.J.)
adj. (Histoire ancienne) athlete qui avait remporté trois fois le prix aux jeux olympiques. Ce mot est composé de , trois, , jeux olympiques, et de , victoire, trois fois vainqueur à Olympie.
S. m. pl. (Histoire ancienne) nom donné à la première classe des habitants d'Athènes, composée des citoyens qui avaient de revenu annuel cinq cent medimes ou mesures, tant en grains qu'en choses liquides. Comme ils étaient les plus opulents, c'était d'entr'eux qu'on tirait les premiers magistrats, selon la disposition des lois de Solon.
