S. m. (Grammaire) qui est dans le parti du roi. Les militaires et les magistrats sont toujours royalistes ; les royalistes étaient les adversaires des ligueurs ; en Angleterre, sous Jacques I. il y avait les royalistes et les parlementaires.
S. f. (Grammaire) dignité du roi. Les Grecs et les Romains autrefois, aujourd'hui tous les peuples républicains sont ennemis de la royauté. La royauté n'est pas un métier de fainéant ; elle consiste toute dans l'action.
adj. (Grammaire) qui affecte le toucher d'une manière inégale et raboteuse ; voilà une surface bien rude. Il a d'autres acceptions dont je vais donner quelques exemples. On dit d'un chemin qu'il est rude ; d'une saison qu'elle est rude ; d'une voix, du vin, des yeux, de la peau, qu'ils sont rudes. La journée sera rude, disait froidement un monstre qui avait commis le plus grand des forfaits, et qui était condamné aux plus terribles supplices. Le métier de la guerre est rude ; le choc fut rude ; il a de la rudesse dans le caractère ; il m'a tenu un propos très-rude ; sa versification est rude ; ce cheval a l'allure inégale et rude ; c'est un rude jouteur.
adj. (Grammaire) et RUDENTURE, s. f. (Architecture) il se dit d'un bâton simple ou taillé en manière de corde ou de roseau, dont on remplit jusqu'au tiers, les cannelures d'une colonne, qu'on appelle alors cannelures rudentées. Il y a aussi des rudentures de relief, sans cannelures sur quelques pilastres en gaine, comme on en voit, par exemple, aux pilastres composés de l'église de la Sapience à Rome.