- Détails
- Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
- Catégorie : Synonyme
Le mot de réglé s'étend à mille choses qui se font dans les formes ; une dispute réglée, c'est une dispute qui se fait à dessein, et non pas par hasard ; un repas réglé, un festin réglé, c'est un repas et un festin de cérémonie ; un commerce réglé, c'est un commerce établi. On dit des heures réglées, c'est-à-dire de certaines heures qui sont toujours les mêmes. On dit encore un geste réglé, &c.
- Affichages : 2224
- Détails
- Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
- Catégorie : Synonyme
Le premier de ces mots, outre l'idée d'un pouvoir de gouvernement ou de souveraineté, qui est celle qui le rend synonyme avec le second, a deux autres significations, dont l'une marque l'espèce, ou plutôt le nom particulier de certains états ; ce qui peut le rendre synonyme avec le mot de royaume ; l'autre marque une sorte d'autorité qu'on s'est acquise ; ce qui le rend encore synonyme avec les mots d'autorité et de pouvoir. Il n'est point ici question de ces deux derniers sens ; c'est seulement sous la première idée, et par rapport à ce qu'il a de commun avec le mot de règne, que nous le considérons à présent, et que nous en faisons le caractère.
- Affichages : 1664
- Détails
- Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
- Catégorie : Synonyme
Le voyageur remarque ce qui le frappe le plus.
L'espion observe les démarches qu'il croit de conséquence.
Le général doit remarquer ceux qui se distinguent dans ses troupes, et observer les mouvements de l'ennemi.
On peut observer pour remarquer, mais l'usage ne permet pas de retourner la phrase.
Ceux qui observent la conduite des autres pour en remarquer les fautes, le font ordinairement pour avoir le plaisir de censurer plutôt que pour apprendre à rectifier leur propre conduite.
- Affichages : 1344
- Détails
- Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
- Catégorie : Synonyme
- Affichages : 1612
- Détails
- Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
- Catégorie : Synonyme
On doit rendre exactement, remettre fidèlement, et restituer entièrement.
On emprunte pour rendre, on se charge d'une chose pour la remettre, mais on ne prend guère à dessein de restituer.
L'usage emploie et distingue encore ces mots dans les occasions suivantes. Il se sert du premier à l'égard des devoirs civils, des faveurs interrompues, et des présents ou monuments de tendresse. On rend son amitié à qui en avait été privé, les lettres à une maîtresse abandonnée. Le second se dit à l'égard de ce qui a été confié, et des honneurs, emplois ou charges dont on est revêtu. On remet un enfant à ses parents, le cordon de l'ordre, le bâton de commandant, les sceaux et les dignités au prince. Le troisième se place, pour les choses qui ayant été ôtées ou retenues se trouvent dû.s. On restitue à un innocent accusé son état et son honneur ; on restitue un mineur dans la possession de ses biens aliénés. Girard. (D.J.)
- Affichages : 1487