v. act. terme relatif à tout corps ouvert ou creux ; ce corps est fermé, si l'on a appliqué et fixé à l'entrée de la cavité ou du trou un autre corps qui empêcherait les substances extérieures de s'y porter, et les intérieures d'en sortir sans déplacer ce corps : ainsi on dit, fermer une fenêtre, fermer une bouteille, fermer une porte, etc. Voilà un de ces termes dont la définition en contient d'autres plus obscurs que lui, et qu'il ne faudrait point définir.

FERMER LES PORTS ou METTRE UN EMBARGO, en termes de commerce de Mer ; c'est empêcher qu'il n'entre ou sorte aucun bâtiment dans les ports d'un état.



On ferme les ports de deux manières ; ou par une défense générale qui regarde tous les navires, ce qui se pratique souvent en Angleterre lorsqu'on y veut tenir quelque entreprise ou quelque nouvelle secrète ; ou par une défense particulière qui ne tombe que sur les vaisseaux marchands, pour obliger les matelots qui en forment les équipages, à servir sur les vaisseaux de guerre. Voyez EMBARGO. Dictionnaire de Comm. de Trév. et de Chamb. (G)

FERMER UN COMPTE, c'est la même chose que le solder. Voyez SOLDER.

FERMER SA BOUTIQUE, se dit, en termes de Commerce, d'un marchand qui a quitté le commerce ou fait banqueroute. Voyez BANQUEROUTE.

On dit aussi dans le Commerce que les bourses sont fermées, pour signifier que l'argent est rare, qu'on en trouve difficilement à emprunter. Dict. de Comm. de Trév. et Chamb. (G)

FERMER UN BATEAU, terme de rivière ; c'est-à-dire le lier, le garer, l'arrêter. Défermer est le contraire.

FERMER UNE VOLTE, (Manège) un changement de main. Voyez VOLTE.

FERMER, (Coupe des pierres) Fermer une voute, c'est y mettre le dernier rang de voussoirs, qu'on appelle collectivement la clé par la même métaphore ; le dernier claveau s'appelle clausoir, du mot latin claudere, fermer. Voyez VOUTE. (D)