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- Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
- Catégorie : Médecine
C'est l'état dans lequel, après la guérison d'une maladie, le corps qui en a été consumé n'est pas encore rétabli, mais commence à reprendre ses forces ; alors il n'a point encore acquis l'entière faculté : l'aisance, la promptitude de ses fonctions naturelles, les esprits nécessaires manquent, il faut du temps pour leur élaboration ; la matière qui les produit ne peut y être rendue propre que par le secours lent des actions naturelles et animales. Les aliments fournissent la matière de la réproduction de ces esprits : mais comme le ton des viscères est affoibli, la nature n'est pas assez forte pour la digestion qui fatigue les organes chylopoïetiques ; une légère sueur par tout le corps en est la preuve, et le moindre excès en ce genre suffit quelquefois pour causer des rechutes dangereuses. L'image d'un convalescent est une bougie dont la lumière se ranime, le même degré de vent l'éteint beaucoup plus aisément que quand elle est bien allumée.
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- Écrit par : Urbain de Vandenesse (N)
- Catégorie : Médecine
Ce mot est tiré du grec , dérivé de , qui signifie purger, émonder ; ou de et , enlever, emporter.
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- Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
- Catégorie : Médecine
Définition du cholera-morbus. C'est en effet un dégorgement violent et très-abondant par haut et par bas, de matières acres, caustiques, ordinairement bilieuses, qui continue à différents intervalles voisins les uns des autres, et qui se perpétue rarement au-delà de deux jours sans emporter le malade.
Ses espèces. Hippocrate distingue deux espèces de cholera, l'humide et le sec. Le cholera simple ou sans épithète, est l'humide : il provient d'humeurs acrimonieuses, bilieuses et séreuses, à la formation desquelles ont donné lieu la corruption et l'acreté des aliments. Le cholera sec nait d'un amas d'humeurs acrimonieuses, accompagnées de vents et de flatuosités dans l'estomac ; il rend l'évacuation pénible, soit par la bouche, soit par l'anus, à cause de l'irritation spasmodique des parties nerveuses du ventricule et des intestins. Nous avons retenu cette bonne distinction d'Hippocrate.
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- Écrit par : Auteur anonyme
- Catégorie : Médecine
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- Écrit par : Urbain de Vandenesse (N)
- Catégorie : Médecine
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