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- Écrit par : Urbain de Vandenesse (N)
- Catégorie : Médecine
Cette espèce de douleur a des causes différentes dans différents sujets : les dissections de personnes mortes à la suite de cette maladie, nous en indiquent deux principales ; savoir, 1°. l'engorgement des vaisseaux des membranes qui servent d'enveloppes au cerveau, que l'on nomme la dure et la pie-mère ; 2°. le dépôt d'une lymphe acre épanchée sur la substance même du cerveau, ou sur les parties nerveuses de la tête, qui y occasionnent une irritation et une douleur violente. Lorsque cette douleur est permanente et sans interruption, elle prend un autre nom, et on l'appelle céphalée : alors les symptômes sont bien plus violents ; ce n'est plus, comme dans la céphalalgie, un mal leger, et qui n'occupe qu'une partie de la tête ; il devient durable, et difficîle à guérir ; le malade a peine à supporter le moindre bruit ; la lumière lui devient insupportable ; toutes les membranes et les parties nerveuses sont dans une tension si violente, que la douleur occupe toute la tête.
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- Écrit par : Guillaume Le Blond (Q)
- Catégorie : Médecine
On détourne cette humeur vers une autre partie moins essentielle, ou on en procure l'évacuation par les conduits excrétoires, qui sont le plus à portée de la recevoir. Ce changement ne peut s'opérer que par le moyen de la révulsion et de la dérivation. Voyez DERIVATION et REVULSION. (d)
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- Écrit par : Charles Le Roy (T)
- Catégorie : Médecine
L'homme nait ordinairement sans dents : il est très-rare d'en voir naître avec des dents. Harris rapporte avoir Ve une femme, qui dans toute sa vie n'en avait jamais eu aucune : on peut regarder ces cas comme des écarts de la nature. Les enfants n'ont pas besoin de dents, parce qu'il ne doivent d'abord être nourris que de lait : elles ne sont nécessaires que pour concourir à l'élaboration des aliments solides, pour les disposer à la digestion : elles ne commencent par conséquent à paraitre que dans le temps où les organes destinés à cette fonction ont acquis assez de force pour digérer des aliments qui ont plus de consistance que le lait : ainsi elles ne sortent des alvéoles des gencives, où elles sont renfermées, que vers le sixième, le septième, ou le huitième mois ; rarement avant ce temps ; quelquefois cependant plutôt ou plutard, selon que les sujets sont plus ou moins robustes.
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- Écrit par : Louis-Jacques Goussier (D)
- Catégorie : Médecine
Galien, de locis affect. lib. II. emploie ce terme pour exprimer celle des aliments dans l'estomac.
Boerhaave, dans sa pathologie, appelle diaphtore l'espèce de corruption des aliments, qui est une suite de leur disposition naturelle, comme lorsque le pain, le lait, s'aigrissent dans ce viscère.
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