S. m. (Pharmacie) emplâtre opodeltoch ; cet emplâtre est composé de quelques ingrédiens précieux, d'un baume naturel, d'un grand nombre de résines et de gomme-résine, de toutes les matières minérales regardées comme éminemment astringentes et dessicatives, telles que le safran de mars, les chaux de zinc, la litharge, le colcotar, etc. et enfin du suc de toutes les plantes qu'on a regardées comme éminemment détersives, vulnéraires, cicatrisantes, telles que l'aloès, le suc de grande consoude, de sanicle, de tabac, et même de feuilles de chêne, substance assurément fort peu succulente.
S. m. (Pharmacie ancienne) terme employé par les anciens pour désigner de l'huile, dans laquelle des feuilles et des fleurs de rue ont été infusées pendant un certain temps au soleil. (D.J.)
adj. en Pharmacie, est un remède qu'on substitue à un autre qui avait été prescrit d'abord, lorsqu'on ne peut pas se procurer les drogues nécessaires pour la composition de cet autre. Voyez SUBSTITUT. Ce mot est formé du latin succedo, succéder, venir après.
S. f. (Pharmacie) réduction de quelque substance seche, par un mélange insensible d'un liquide approprié, jusqu'à ce que le tout forme la consistance d'une cire molle. (D.J.)
adj. (Pharmacie) remèdes propres à aider la formation de la matière purulente. Tels sont les oignons de lys, la levure de bière, le vieux levain, la bouse de vache, les gommes et les résines, les plantes émollientes et leurs pulpes. Et enfin, ce terme se dit de tous les remèdes qui peuvent hâter la coction, l'atténuation, la préparation des humeurs nuisibles et génératrices des maladies, pour ensuite les rendre plus faciles à être expulsées. Voyez SUPPURATION.