S. m. (Antiquité grecque) les nomophylaces étaient chez les Athéniens, des magistrats assez semblables à ceux qu'on nomme shérifs en Angleterre ; ils étaient préposés au maintien des lois et des ordonnances, dont ils tenaient les registres : l'exécution des criminels et l'inspection sur les prisonniers étaient aussi commises à leurs soins. Enfin, ils avaient le droit sur de simples soupçons, d'arrêter les fripons, les marodeurs, les gens sans aveu, les coureurs de nuit ; de les faire mourir sans autre formalité s'ils avouaient leurs crimes ; mais s'ils le niaient, les nomophylaces devaient les poursuivre juridiquement. Potter, Archaeol. graec. tom. I. p. 78. (D.J.)
S. m. (Antiquité grecque) , magistrats athéniens qui avaient l'intendance et la direction de la troisième partie d'une tribu. Potter, archoeol. groec. tom. I. pag. 78. (D.J.)
S. m. (Antiquité grecque) ce mot signifie proprement l'appartement des filles, qui chez les Grecs était l'endroit de la maison le plus reculé ; mais on donna le nom de parthénon au temple de Minerve qui était dans la citadelle d'Athènes. On le nommait ainsi parce que Minerve était par excellence , vierge. Le parthénon avait couté dix mille talents attiques, c'est-à-dire, plus de quarante millions de notre monnaie, à raison de 187 livres sterling 10 shellins le talent. (D.J.)
S. m. (Antiquité grecque) , les théores étaient des sacrificateurs particuliers, que les Athéniens envoyaient à Delphes offrir en leur nom de temps en temps à Apollon pythien des sacrifices solennels, pour le bonheur de la ville d'Athènes et la prospérité de la république. On tirait les théores tant du corps du sénat, que de celui des thesmothetes.
S. f. pl. (Antiquité grecque) , c'était une fête de réjouissance qu'on célébrait en Grèce le jour que la nouvelle épouse allait demeurer avec son mari. Potter, archaeol. graec. t. I. p. 427.