(Antiquité grecque) ; nom de la baguette de laurier, que les prophêtes des dieux portaient dans leurs mains, pour marque de leur charge. Potter, Archaeol. Graec. lib. II. 2. cap. 1. (D.J.)
(Antiquité grecque) cette épithète qui veut dire protectrice des taureaux, fut donnée à Diane par les habitants de l'île Nicaria, qui lui consacrèrent un temple sous ce nom. On trouve dans Goltzius une médaille frappée dans cette ile, où d'un côté Diane parait en équipage de chasse et de l'autre une personne montée sur un taureau. C'est de l'île de Nicaria que le culte de cette déesse passa, selon Tite-Live, l. XLIV. à Andros et à Amphipolis, ville de Thrace. (D.J.)
(Antiquité grecque) on nommait ainsi dans la Grèce les statues que l'on élevait en l'honneur de ceux qui avaient été trois fois vainqueurs aux jeux sacrés. On mesurait exactement ces statues sur leur taille et sur leurs membres, et l'on les appela statues iconiques, parce qu'elles étaient censées devoir représenter plus parfaitement qu'aucune autre, la ressemblance de ceux pour qui elles étaient faites. Voyez STATUE. (D.J.)
S. m. (Antiquité grecque) , arrêté de l'aréopage ou du sénat d'Athènes, pour être proposé à l'assemblée du peuple, afin d'y recevoir la ratification nécessaire, sans laquelle cet arrêt ne pouvait avoir force de loi après la fin de l'année, temps auquel les sénateurs rendaient leur commission. Potter, Archaeol. graec. lib. I. cap. XVIIIe tom. I. page 100.