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Écrit par : Denis Diderot (*)

Catégorie : Art militaire

S. f. (Grammaire et Art militaire) c'est l'action violente et subite, par laquelle on s'empare d'une contrée ennemie, ou regardée comme telle. Invasion vient d'envahir. Les colonies descendues du nord ont envahi ces provinces plus d'une fais.

Création : 1 Décembre 1765

Clics : 938

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Écrit par : Guillaume Le Blond (Q)

Catégorie : Art militaire

(Art militaire) Investir une place, c'est en occuper toutes les avenues ; c'est le préliminaire d'un siège.

Investir une place, c'est l'entourer de troupes de tous côtés, comme dans le blocus ; de manière que la ville ne puisse recevoir aucun secours, soit d'hommes ou de provisions : c'est proprement une préparation pour l'assiéger dans les formes.

L'investissement doit être fait de nuit avec de la cavalerie, afin d'empêcher qu'il ne sorte ou n'entre plus rien dans la place qu'on investit. Il faut aussi le plus promptement qu'il se peut, faire arriver l'infanterie, et mettre les troupes hors la portée du canon pendant le jour, pour qu'elles soient moins exposées au feu de la place ; mais les approcher beaucoup plus pendant la nuit.

Création : 1 Décembre 1765

Clics : 997

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Écrit par : Denis Diderot (*)

Catégorie : Art militaire

S. m. (Histoire et Art militaire) soldats qui dans l'empire grec gardaient les dehors du palais. Ce corps avait pour chef un officier qu'on appelait domestique. Diction. de Trév.

Création : 1 Décembre 1765

Clics : 1170

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Écrit par : Auteur anonyme

Catégorie : Art militaire

S. f. (Art militaire) on appelait ainsi une espèce de demi-pique dont les anciens se servaient. Elle avait cinq pieds et demi de long, et son fer avait trois faces aboutissantes en pointe ; on s'en servait à pied et à cheval : cette arme est encore en usage parmi les cavaliers arabes, ceux du royaume de Fez et de Maroc. Elle a environ huit pieds de longueur ; le bois Ve un peu en diminuant depuis le milieu jusqu'au talon, où il y a une espèce de rebord de plomb ou de cuivre, du poids d'une demi-livre ; la lance d'un grand pied de long très-aiguè et très-tranchante, de deux pouces ou environ dans sa plus grande largeur, avec une petite banderolle sous le fer. Les Maures se servent de cette javeline avec une adresse surprenante ; ils la tiennent à la main par les bouts des doigts et en équilibre ; et le poids qui est à l'extrémité du talon fait que le côté du fer est toujours plus long que vers le talon ; ce qui sert à faire porter le coup plus loin.

Création : 1 Décembre 1765

Clics : 1295

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