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Encyclopédie de Diderot
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PÉTARDER

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Art militaire
v. act. (Art militaire) c'est attaquer une porte, un château, par le moyen du pétard.

Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1166

JAQUE LE

Détails
Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Art militaire
ou LA JAQUE, (Art militaire) était autrefois une espèce de juste-au-corps qui venait au moins jusqu'aux genoux, que Nicot définit ainsi : JAQUE, habillement de guerre renflé de coton.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 938

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TRONIERE

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Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
Catégorie : Art militaire
S. f. (Artillerie) c'est une ouverture qu'on fait dans les batteries et attaques de places pour tirer le canon. Les tronières doivent être larges de trois pieds par-dedans, et distantes l'une de l'autre de vingt pieds. On les ouvre dans la terre naturelle, quand on fait des batteries de pièces enterrées. Les tronières et épaules doivent être faites et élevées avant que l'ennemi s'en aperçoive. Il faut que la première planche de l'esplanade joignant la barbe de la tronière, soit de neuf pieds. (D.J.)

Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1080

HASTAIRE

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Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
Catégorie : Art militaire
S. m. (Art militaire) les hastaires étaient des soldats de légions qui furent substitués aux Vélites, quand on eut accordé le droit de bourgeoisie romaine à toute l'Italie. Les hastaires formaient une infanterie formidable, composée de frondeurs et de gens de traits, qui lançaient le dard et le javelot avec la main ; c'est de-là qu'ils furent nommés hastaires.

Ils étaient si pésamment armés, que nous avons bien de la peine à le comprendre. Outre un casque d'airain ou d'acier poli qu'ils portaient, ils avaient le corps revêtu d'une cotte de maille, ou d'une cuirasse, soit de cuivre, soit de fer, faite par écailles, comme celles d'un poisson, et si artistement travaillée, qu'elle obéissait à tous les mouvements du corps ; les cuisses étaient couvertes de même, et les bras jusqu'au coude ; le devant des jambes était pareillement défendu par une espèce de bottine d'un cuir très-fort.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1337

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PIONNIER

Détails
Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
Catégorie : Art militaire
S. m. (Art militaire) celui qui est employé à l'armée pour applanir les chemins, en faciliter le passage à l'artillerie, creuser des lignes et des tranchées, et faire tous les autres travaux de cette espèce où il s'agit de remuer des terres. Il y a des officiers généraux qui veulent avoir un nombre prodigieux de pionniers pour faire la clôture d'un camp, les tranchées d'un siege, l'accommodement des chemins, en un mot, pour ôter toutes fonctions aux soldats de travailler à la terre, parce que, disent-ils, ceux d'aujourd'hui ne peuvent être assujettis à de tels travaux, comme les anciens Romains. Ils ajoutent encore, pour soutenir leur opinion, que le soldat, quand il arrive au quartier, est assez harassé, sans l'employer de nouveau à remuer la terre. Il est à craindre qu'en portant trop loin ce système, on ne vienne à gâter les soldats, en les épargnant trop et mal-à-propos. Il faut leur procurer des vêtements, avoir grand soin d'eux dans les maladies, et lorsqu'ils sont blessés ; mais il faut les endurcir à la peine, et que leurs généraux leur servent d'exemple ; car si vous voulez réduire les soldats à la disette, tandis que vous regorgerez d'abondance, et à travailler, tandis que vous demeurerez dans l'oisiveté, certainement ils murmureront avec raison. Nous ne nions pas cependant qu'on ne doive avoir des pionniers pour accommoder les chemins, et faire passer l'artillerie ; mais cent pionniers suffisent à un grand équipage. Quant à la cloture du camp, le soldat est obligé de la faire, parce que ce travail lui donne le temps de se reposer et de dormir en sûreté. D'ailleurs c'est un ouvrage de trois ou quatre heures ; pour cet effet, toute l'armée doit y travailler, ou au moins la moitié, quand l'ennemi est proche. S'il fallait ne donner cette besogne qu'à des pionniers, il en faudrait dans une armée autant que de soldats : ce qui serait le vrai moyen d'affamer tout un pays, et d'augmenter l'embarras qu'on ne saurait trop diminuer. Quant aux tranchées, les pionniers n'y réussissent guère bien, et lorsque le danger croit, les plus vaillans soldats n'y sont pas de trop ; encore faut-il les animer à ce travail par un gain assuré, des promesses et des récompenses ; car nul argent n'est si bien employé que celui-là. (D.J.)

Création : 1 Décembre 1765
Clics : 936
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