S. m. (Histoire moderne) c'est, chez les Indiens, le nom de la seconde personne divine à sa dixième et dernière incarnation : elle s'est incarnée plusieurs fais, et chaque incarnation a son nom ; elle n'en est pas encore à la dernière. Quand une idée superstitieuse a commencé chez les hommes, on ne sait plus où elle s'arrêtera. Au dernier avénement, tous les sectateurs de la loi de Mahomet seront détruits. Har est le nom de cette incarnation finale, à laquelle la seconde personne de la trinité indienne paraitra sous la forme d'un paon, ensuite sous celle d'un cheval ailé. Voyez le Dict. de Trév. et les Cérémon. religieuses.
S. m. (Histoire moderne) c'est ainsi que les Turcs nomment un tribut réglé que doivent payer au grand Seigneur tous ceux qui ne sont point mahométants ; cet impôt est fondé sur l'alcoran, qui veut que chaque personne parvenue à l'âge de maturité paye chaque année treize drachmes d'argent pur, si en demeurant sous la domination mahométane elle veut conserver sa religion. Mais les sultants et les vizirs, sans avoir égard au texte de l'alcoran, ont souvent haussé cette capitation ; elle est affermée, et celui qui est préposé à la recette de ce tribut se nomme haraj-bachi.
S. m. (Histoire moderne) à la cour du roi de Perse, c'est la maison où sont renfermées ses femmes et concubines ; comme en Turquie l'on nomme serrail le palais ou les appartements qu'occupent les sultanes.
ou HYDE, s. f. (Histoire moderne) la quantité de terres qu'une charrue peut labourer par an. Ce mot a passé du saxon dans l'anglais. Les Anglais mesurent leurs terres par hides. Nous disons une ferme à deux, à trois, à quatre charrues, et ils disent une ferme à deux, à trois, à quatre hides. Toutes les terres d'Angleterre furent mesurées par hides, sous Guillaume le conquérant.