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Encyclopédie de Diderot
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LATINS

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Histoire moderne
EMPIRE DES, (Histoire moderne) on nomme ainsi l'espèce d'empire que les Craisés fondèrent en 1204, sous le règne d'Alexis Comnène ; en s'emparant de Constantinople, où depuis longtemps régnait un malheureux schisme qui avait mis une haine implacable entre les nations des deux rites. L'ambition, l'avarice, un faux zèle déterminèrent les François et les Italiens à se croiser contre les Grecs au commencement du XIIIe siècle.

L'objet des Craisés, dit M. Hainaut, était la délivrance de la Terre-sainte ; mais comme en effet ils ne cherchaient que des aventures, ils fondèrent, chemin faisant, l'empire des Latins ; et les François étant maîtres de Constantinople, élevèrent, pour empereur des Grecs, Baudouin comte de Flandres, dont les états éloignés ne pouvaient donner aucune jalousie aux Italiens. Alors, laissant l'expédition de la Terre-sainte, ils tentèrent de maintenir dans l'obéissance l'empire qu'ils venaient de conquérir, et qu'on appela l'empire des Latins ; empire qui ne dura que 58 ans.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1075

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RAULIN

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Histoire moderne
S. m. (Histoire moderne) c'est le nom qu'on donne aux pontifes ou prêtres idolâtres dans le royaume d'Arrakan, aux Indes orientales. Il y a une espèce d'hiérarchie parmi ces prêtres, qui sont de trois ordres différents ; savoir les pungrini, les panjani, et les schoshom, ce qui répond à nos évêques, aux prêtres et aux diacres. Tous ces raulins sont soumis à un souverain pontife, qui est l'arbitre suprême de toutes les matières relatives à la religion. La vénération que l'on a pour lui est si grande, que le roi du pays lui cede la place d'honneur, et ne lui parle qu'avec le plus profond respect. Les pungrini portent sur leur tête une mitre ou un bonnet jaune ; les autres se rasent la tête et sont vêtus de jaune : ils sont obligés de garder le célibat ; et en cas de désobéissance à leurs supérieurs, on les chasse du clergé, et ils deviennent sujets aux mêmes taxes que les laïcs. Lorsqu'un indien tombe malade, on envoie chercher un raulin ou prêtre, à qui l'on a plus de foi qu'au médecin ; ce prêtre dit des prières, et souffle sur le malade ; et lorsque cela ne réussit point, il lui conseille d'offrir un sacrifice à Chaorbaos, c'est-à-dire au dieu des quatre vents. Il consiste à immoler des cochons, de la volaille, et d'autres animaux, que le prêtre est chargé de manger. Ce sacrifice se réitère quatre fois en l'honneur des quatre vents, à-moins que le malade ne meure avant que d'en avoir fait la dépense. Si ces quatre sacrifices ne produisent aucun effet, l'on a recours à une nouvelle cérémonie appelée talagno. On commence par tendre la chambre du malade avec des tapis ; on y dresse un autel sur lequel on place une idole ; on fait danser le malade au son des instruments, jusqu'à ce qu'il tombe en défaillance ; alors on croit qu'il est en conférence avec le dieu. Cet exercice dure pendant huit jours ; si le malade ne peut y suffire, on fait danser un de ses parents en sa place : durant ce temps on ne doit pas manquer de faire grande chère aux prêtres, sans quoi le ciel ne serait point favorable au malade.

Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1021

LAZARE

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Histoire moderne
SAINT, (Histoire moderne) ordre militaire institué à Jérusalem par les chrétiens d'occident lorsqu'ils se furent rendus maîtres de la Terre-sainte. Les fonctions de cet ordre étaient d'avoir soin des pélerins, de les garder et de les défendre sur leur route des insultes des Mahométans. Quelques auteurs disent qu'il a été institué en 1119. Le Pape Alexandre IV. le confirma par une bulle en 1255, et lui donna la règle de saint Augustin. Les chevaliers de cet ordre ayant été chassés de la Terre-sainte, il s'en retira une partie en France, où ils possédaient déjà la terre de Boigny, près d'Orléans, que le roi Louis VII. leur avait donnée, et dans laquelle ils fixèrent leur résidence, gardèrent leurs titres, et tinrent leurs assemblées. En 1490 Innocent VIII. supprima en Italie l'ordre de Saint Lazare, ou plutôt il l'unit à celui de Malte. Léon X. le retablit en Italie au commencement du XVIe siècle. En 1572 Grégoire XIII. l'unit en Savoie à l'ordre de S. Maurice, que le duc Emmanuel Philibert venait d'instituer. En 1608 cet ordre fut uni en France à celui de Notre-Dame de Mont-Carmel, et Louis XIV. lui accorda depuis plusieurs privilèges. Les chevaliers de Saint Lazare peuvent se marier et posséder en même temps des pensions sur bénéfices : on l'appelle maintenant l'ordre de Notre-Dame de Mont-Carmel et de Saint Lazare de Jérusalem. Il est composé d'environ 650 laïques-prieurs et frères servant d'armes, qui jouissent des commanderies et des mêmes privilèges que les chevaliers, ainsi que des pensions sur bénéfices. Les premiers portent la croix émaillée de pourpre et de vert, fleurdelisée d'or, attachée à un grand cordon de soie moiré, pourpré ; et les autres portent la croix émaillée et fleurdelisée d'or aux mêmes émaux, en forme de médaille, attachée à une chaîne d'or à la boutonnière, avec la devise de l'ordre au haut de l'écusson de leurs armoiries, Dieu et mon Roi. M. le duc d'Orléans en a été le grand-maître ; c'est présentement monseigneur le duc de Berry, second fils de monseigneur le Dauphin.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1133

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RÉGULO

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Histoire moderne
S. m. (Histoire moderne) titre qu'on donne aux fils des empereurs de la Chine.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1430

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LIVRÉE

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Histoire moderne
S. f. (Histoire moderne) couleur pour laquelle on a eu du gout, et qu'on a choisie par préférence pour distinguer ses gens de ceux des autres, et parlà se faire reconnaître soi-même des autres. Voyez COULEURS.

Les livrées se prennent ordinairement de fantaisie, et continuent ensuite dans les familles par succession. Les anciens chevaliers se distinguaient les uns des autres, dans leurs tournois, en portant les livrées de leurs maîtresses. Ce fut de-là que les personnes de qualité prirent l'usage de faire porter leur livrée à leurs domestiques ; il est probable aussi que la différence des émaux et des métaux dans le blason, a introduit la diversité des couleurs, et même certaines figures relatives aux pièces des armoiries dans les livrées, comme on peut le remarquer dans les livrées de la maison de Rohan, dont les galons sont semés de macles qui sont une des pièces de l'écusson de cette maison. Le P. Menestrier dans son traité des carrousels, a beaucoup parlé du mélange des couleurs dans les livrées. Dion rapporte que Oenomaus fut le premier qui imagina de faire porter des couleurs vertes et bleues aux troupes qui devaient représenter dans le cirque des combats de terre et de mer. Voyez PARTI et FACTIONS.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 2216

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  1. LLAUTU
  2. ROEMER
  3. ROLAND
  4. LOUVRE
  5. ROYAUX

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