• Arts & métiers
  • Histoire
  • Histoire naturelle
  • Religion
  • Logique
  • Morale
  • Science
  • Physique particulière
  • Beaux-arts
  • Non classifié
Encyclopédie de Diderot
  1. Vous êtes ici :  
  2. Accueil
  3. Histoire
  4. Histoire moderne

MAITRE

Détails
Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Histoire moderne
(Histoire moderne) titre que l'on donne à plusieurs officiers qui ont quelque commandement, quelque pouvoir d'ordonner, et premièrement aux chefs des ordres de chevaleries, qu'on appelle grands-maîtres. Ainsi nous disons grand-maître de Malthe, de S. Lazare, de la taison d'or, des Francs-maçons.

Maitre, chez les Romains ; ils ont donné ce nom à plusieurs offices. Le maître du peuple magister populi, c'était le dictateur. Le maître de la cavalerie, magister equitum, c'était le colonel général de la cavalerie : dans les armées il était le premier officier après le dictateur. Sous les derniers empereurs il y eut des maîtres d'infanterie, magistri peditum ; maître du cens, magister census, officier qui n'avait rien des fonctions du censeur ou subcenseur, comme le nom semble l'indiquer, mais qui était la même chose que le praepositus frumentariorum. Maitre de la milice était un officier dans le bas empire, créé à ce que l'on prétend par Diocletien ; il avait l'inspection et le gouvernement de toutes les forces de terre, avec une autorité semblable à-peu-près à celle qu'ont eu les connétables en France. On créa d'abord deux de ces officiers, l'un pour l'infanterie, et l'autre pour la cavalerie. Mais Constantin réunit ces deux offices en un seul. Ce nom devint ensuite commun à tous les généraux en chef, dont le nombre s'augmenta à proportion des provinces ou gouvernements où ils commandaient. On en créa un pour le Pont, un pour la Thrace, un pour le Levant, et un pour l'Illyrie ; on les appela ensuite comites, comtes, et clarissimi. Leur autorité n'était qu'une branche de celle du préfet du prétoire, qui par-là devint un officier purement chargé du civil.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 2548

Lire la suite : MAITRE

MANDIL

Détails
Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Histoire moderne
S. m. (Histoire moderne) nom d'une espèce de bonnet ou turban que portent les Perses. Voyez BONNET ou TURBAN. Le mandil se forme premièrement en roulant autour de la tête une pièce de toîle blanche, fine, de cinq à six aunes de long, en tournant ensuite sur cela et de la même manière, une pièce de soie ou écharpe de la même longueur, qui souvent est de grand prix. Il faut, pour avoir bonne grâce, que l'écharpe soit roulée de telle sorte que ses diverses couleurs, en se rencontrant dans les différents plis, fassent des ondes, comme nous voyons sur le papier marbré. Cet habillement de tête est fort majestueux, mais très-pesant ; il met la tête à couvert du grand froid et de l'ardeur excessive du soleil. Les coutelas ne peuvent entamer un mandil : la pluie le gâterait, si les Perses n'avaient une espèce de capuchon de gros drap rouge dont ils couvrent leur mandil dans le mauvais temps. La mode du mandil a un peu changé depuis quelque temps : pendant le règne de Scha-Abba II. le mandil était rond par le haut ; du temps de Schà Soliman, on faisait sortir du milieu du mandil et par-dessus la tête un bout de l'écharpe ; et récemment sous le règne de Scha-hussein, au lieu d'être ramassé, comme auparavant, on l'a porté plissé en rose, les Persans ont trouvé que cette nouvelle forme avait meilleure grâce : et c'est ainsi qu'ils le portent encore.

Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1229

SAMPIT

Détails
Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Histoire moderne
S. m. (Histoire moderne) arme dont se servent les habitants de l'île de Borneo ; il leur sert tantôt comme d'un arc pour tirer des flèches empoisonnées, tantôt comme d'un javelot, et quelquefois comme d'une bayonnette qu'ils mettent au bout de leurs fusils.

Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1063

MARIES

Détails
Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Histoire moderne
S. f. (Histoire moderne) fêtes ou réjouissances publiques qu'on faisait autrefois à Venise, et dont on tire l'origine de ce qu'autrefois les Istriens, ennemis des Vénitiens, dans une course qu'ils firent sur les terres de ceux-ci, étant entrés dans l'église de Castello, en enlevèrent des filles assemblées pour quelque mariage, que les Vénitiens retirèrent de leurs mains après un sanglant combat. En mémoire de cette action, qui s'était passée au mois de Février, les Vénitiens instituèrent dans leur ville la fête dont il s'agit. On l'y célébrait tous les ans le 2 de Février, et cet usage a subsisté trois cent ans. Douze jeunes filles des plus belles, magnifiquement parées, accompagnées d'un jeune homme qui représentait un ange, couraient par toute la ville en dansant ; mais les abus qui s'introduisirent dans cette cérémonie, la firent supprimer. On en conserva seulement quelques traces dans la procession que le doge et les sénateurs font tous les ans à pareil jour, en se rendant en troupe à l'église de Notre-Dame. Jean-Baptiste Egnat. exempl. illust. virg.

Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1023

SCHEIK

Détails
Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
Catégorie : Histoire moderne
S. m. (Histoire moderne) c'est le nom que les Turcs donnent à leurs prélats dans la religion mahométane. Les scheiks se distinguent des autres musulmants par un turban verd. Le mufti est qualifié de scheik-ulismani, ce qui signifie prélat des élus. Il y a des scheiks à qui on donne le titre de scherif, c'est-à-dire de saint ; ce titre se donne surtout aux prélats des jamis ou grandes mosquées.

Les scheiks sont très-respectés du sultan-même ; ils prétendent être les successeurs légitimes de Mahomet. Les Turcs en reconnaissent sept races. Le chef réside à la Mecque ; sa dignité est héréditaire ; cependant il doit être confirmé par le sultan. Quand le scheik de la Mecque lui écrit, il lui donne le nom de vekilimuz, c'est-à-dire vicaire du prophète, et le sien dans l'empire du monde. Voyez Cantemir, Hist. ottomane.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1102

Lire la suite : SCHEIK

  1. SCHOUT
  2. SEIVIA
  3. METHER
  4. SERDAR
  5. SHAKRI

Page 69 sur 99

  • 64
  • 65
  • 66
  • 67
  • 68
  • 69
  • 70
  • 71
  • 72
  • 73

L'Encyclopédie

  • Accueil
  • Discours préliminaire
  • Planches
  • Cyclopædia
  • Furetière
  • Recherches sur l'Encyclopédie
  • Œuvres de d'Alembert
  • Edition critique ENCCRE
  • Wikisource