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Encyclopédie de Diderot
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GOUVERNEMENT

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Écrit par : Jacques-Nicolas Bellin (Z)
Catégorie : Droit naturel & politique
S. m. (Droit naturel et Politique) manière dont la souveraineté s'exerce dans chaque état. Examinons l'origine, les formes, et les causes de la dissolution des gouvernements. Ce sujet mérite les regards attentifs des peuples et des souverains.

Dans les premiers temps, un père était de droit le prince et le gouverneur né de ses enfants ; car il leur aurait été bien mal-aisé de vivre ensemble sans quelque espèce de gouvernement : eh quel gouvernement plus simple et plus convenable pouvait-on imaginer, que celui par lequel un père exerçait dans sa famille la puissance exécutrice des lois de la nature !


Création : 1 Novembre 1757
Clics : 2983

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PAIX

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Écrit par : Antoine-Gaspard Boucher d'Argis (A)
Catégorie : Droit naturel & politique
S. f. (Droit naturel, Politique et Morale) c'est la tranquillité dont une société politique jouit ; soit au-dedans, par le bon ordre qui règne entre ses membres, soit au-dehors, par la bonne intelligence dans laquelle elle vit avec les autres peuples.

Hobbes a prétendu que les hommes étaient sans cesse dans un état de guerre de tous contre tous ; le sentiment de ce philosophe atrabilaire ne parait pas mieux fondé que s'il eut dit, que l'état de la douleur et de la maladie est naturel à l'homme. Ainsi que les corps physiques, les corps politiques sont sujets à des révolutions cruelles et dangereuses ; quoique ces infirmités soient des suites nécessaires de la faiblesse humaine, elles ne peuvent être appelées un état naturel. La guerre est un fruit de la dépravation des hommes ; c'est une maladie convulsive et violente du corps politique, il n'est en santé, c'est-à-dire dans son état naturel que lorsqu'il jouit de la paix ; c'est elle qui donne de la vigueur aux empires ; elle maintient l'ordre parmi les citoyens ; elle laisse aux lois la force qui leur est nécessaire ; elle favorise la population, l'agriculture et le commerce ; en un mot elle procure aux peuples le bonheur qui est le but de toute société. La guerre au contraire dépeuple les états ; elle y fait régner le désordre ; les lois sont forcées de se taire à la vue de la licence qu'elle introduit ; elle rend incertaines la liberté et la propriété des citoyens ; elle trouble et fait négliger le commerce ; les terres deviennent incultes et abandonnées. Jamais les triomphes les plus éclatants ne peuvent dédommager une nation de la perte d'une multitude de ses membres que la guerre sacrifie ; ses victoires mêmes lui font des plaies profondes que la paix seule peut guérir.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 3423

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POUVOIR

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Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
Catégorie : Droit naturel & politique
S. m. (Droit naturel et Politique) le consentement des hommes réunis en société, est le fondement du pouvoir. Celui qui ne s'est établi que par la force, ne peut subsister que par la force ; jamais elle ne peut conférer de titre, et les peuples conservent toujours le droit de réclamer contre elle. En établissant les sociétés, les hommes n'ont renoncé à une portion de l'indépendance dans laquelle la nature les a fait naître, que pour s'assurer les avantages qui résultent de leur soumission à une autorité légitime et raisonnable ; ils n'ont jamais prétendu se livrer sans réserve à des maîtres arbitraires, ni donner les mains à la tyrannie et à l'opression, ni conférer à d'autres le droit de les rendre malheureux.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 3199

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OISIVETÉ

Détails
Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Droit naturel & politique
S. f. (Droit naturel, Morale et Politique) desœuvrement, fainéantise, ou manque d'occupation utîle et honnête ; car le mot oisiveté renferme ces deux idées.

Il y a, dit la Bruyere, des créatures de Dieu, qu'on appelle des hommes, dont toute la vie est occupée, et toute l'attention est réunie à scier du marbre : c'est très-peu de chose. Il y en a beaucoup d'autres qui s'en étonnent ; mais qui sont entièrement inutiles, et qui passent les jours à ne rien faire, c'est bien moins que scier du marbre.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 3160

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PROTECTION

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Droit naturel & politique
(Droit naturel et Politique) les hommes ne se sont soumis à des souverains que pour être plus heureux ; ils ont senti que tant que chaque individu demeurerait isolé, il serait exposé à devenir la proie d'un homme plus fort que lui, que ses possessions seraient sujettes à la violence et à l'usurpation. La vue de ces inconvénients détermina les hommes à former des sociétés, afin que toutes les forces et les volontés des particuliers fussent réunies par des liens communs. Ces sociétés se sont choisi des chefs qui devinrent les dépositaires des forces de tous, et on leur donna le droit de les employer pour l'avantage et la protection de tous et de chacun en particulier. On voit donc que les souverains ne peuvent se dispenser de protéger leurs sujets, c'est une des principales conditions sous laquelle ils se sont soumis à eux. Ceux qui ont écrit sur le droit public ont regardé la protection que les princes doivent à leurs sujets comme un devoir si essentiel, qu'ils n'ont point fait difficulté de dire que le défaut de protection rompait le lien qui unit les sujets à leurs maîtres, et que les premiers rentraient alors dans le droit de se retirer de la société dont ils avaient été jusqu'alors les membres.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1549

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