S. m. (Gabelle) marchandise de sel. Il n'appartient en France qu'à l'adjudicataire des gabelles de faire le commerce du sel gabellé ; et les particuliers dans les provinces et élections où sont établis les greniers à sel, soit d'imposition, soit de vente volontaire, ne peuvent s'en pourvoir ailleurs, sous des peines très-sévères, qui révoltent l'humanité. Savary. (D.J.)
S. m. (terme de Gabelle) ouvrier qui fait le sel. On appelle en France faux-saunier, celui qui trafique du faux-sel, c'est-à-dire du sel défendu par les ordonnances des gabelles.
S. f. (terme de Gabelle) endroit où sont les maisons, bâtiments, sources, puits, fontaines salées, cours, bernes, fonds, très-fonds, muries, magasins, et tous les instruments pour fabriquer le sel.
S. m. terme de Gabelle, ce sont de pauvres gens qui gagnent leur vie en revendant à petites mesures, depuis quatre deniers jusqu'à douze, l'eau-de-vie qu'ils ont achetée des détailleurs, au pot ou à la pinte. Un porte-col est aussi une espèce d'agraffe qui retient le linge du col appelé col, attaché par ses deux pattes sur la nuque.