• Arts & métiers
  • Histoire
  • Histoire naturelle
  • Religion
  • Logique
  • Morale
  • Science
  • Physique particulière
  • Beaux-arts
  • Non classifié
Encyclopédie de Diderot
  1. Vous êtes ici :  
  2. Accueil
  3. Physique particulière
  4. Chirurgie

HÉMATOCELE

Détails
Écrit par : Antoine Louis (Y)
Catégorie : Chirurgie
S. f. terme de Chirurgie, tumeur contre nature au scrotum, formée par la présence du sang épanché dans les cellules graisseuses de cette partie. Cette maladie vient d'une chute ou d'un coup violent qui, en meurtrissant la partie, auront occasionné l'ouverture des vaisseaux sanguins qui arrosent la partie blessée. La tumeur est d'un rouge brun, et son traitement est le même que celui qui convient à toutes les contusions. Le malade doit être saigné plus ou moins suivant son âge, son tempérament et la force de la contusion. Les fomentations spiritueuses avec l'eau-de-vie camphrée, les compresses trempées dans cette liqueur, et soutenues d'un bandage nommé suspensoir, feront le pansement dans les premiers jours. Si la contusion menaçait de gangrene, et que les secours qu'on vient de décrire n'aient pu prévenir cette terminaison, il faudrait scarifier la tumeur pour débarrasser la partie du sang épanché qui suffoque le principe vital ; on appliquerait des remèdes antiputrides, tels qu'une onction avec l'onguent de styrax, et pardessus un cataplasme aromatique. Le quinquina en poudre peut être très-utilement a jouté aux poudres de scordium, de rue, de sauge, d'absynthe, de camomille, etc. dont on compose les cataplasmes antigangréneux. M. Bertrandi, chirurgien du roi de Sardaigne, a rapporté dans un mémoire inséré dans le troisième tome de l'académie royale de chirurgie, l'observation d'un médecin de ses amis à qui il survint une gangrene au scrotum. Il le laissa scarifier, saupoudra les incisions avec la poudre de quinquina, et se fit envelopper les bourses avec des compresses trempées dans la décoction de cette drogue. Par ce moyen la gangrene s'arrêta, les parties qui en étaient atteintes se desséchèrent ; il resta un ulcère louable, qui fut facilement amené à une parfaite cicatrice. Le docteur Pringle a fait de très-belles observations sur la vertu antiputride du quinquina dans l'usage extérieur. Il a mis dans une infusion de quinquina faite tout simplement avec de l'eau de fontaine un morceau de chair pourrie ; elle s'est tellement rétablie dans son premier état, qu'il l'a conservée sans corruption pendant une année entière dans la même liqueur. Voyez ce que nous avons dit de l'usage intérieur du quinquina au mot GANGRENE.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 3008

Lire la suite : HÉMATOCELE

TRICHISMOS

Détails
Écrit par : Antoine Louis (Y)
Catégorie : Chirurgie
S. m. terme de Chirurgie ; épithète qu'on donne à une fracture des os plats, si fine qu'elle est presque imperceptible. On l'appelle aussi fente capillaire, rima capillaris.

Ce mot est grec, il vient de , capillaires, poil, cheveu.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1219

Lire la suite : TRICHISMOS

SIDÉRATION

Détails
Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Chirurgie
S. f. terme de Chirurgie, gangrene parfaite. Voyez SPHACELE.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 2270

Lire la suite : SIDÉRATION

MOUCHETURE

Détails
Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Chirurgie
S. f. terme de Chirurgie, scarification superficielle. Voyez SCARIFICATION.

MOUCHETURES, en termes d'Architecture, se dit quelquefois des ornements de fantaisie, qui servent à remplir les espaces vides des ouvrages de sculpture. On en fait usage aussi dans les écussons et dans les écritures.

MOUCHETURES, en terme de Blason. Voyez l'article FOURRURE.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 2015

Lire la suite : MOUCHETURE

SUPPURATIF

Détails
Écrit par : Antoine Louis (Y)
Catégorie : Chirurgie
S. m. et adj. terme de Chirurgie concernant la matière médicale externe, médicament qui facilite et procure la formation du pus dans une partie. Voyez PUS. Pour bien connaître les propriétés et la manière d'agir des remèdes suppuratifs, il faut savoir précisément en quoi consiste l'action de la nature qui produit le pus. Voyez SUPPURATION.

Nous répéterons ici ce que nous avons dit au mot SARCOTIQUE sur la vertu des remèdes : elle varie suivant les cas où on les applique, de sorte que le même médicament, qui est suppuratif dans une circonstance, procure la résolution dans une autre, et vice versâ. Quand les humeurs qui forment l'engorgement ne sont pas suppurables, et que les vaisseaux ont ou trop, ou trop peu d'action, pour convertir les humeurs en pus, les remèdes qui sont réputés les plus favorables à la suppuration, seraient appliqués vainement. La génération du pus ne peut donc être produite par aucun médicament qui ait spécifiquement la vertu suppurante ; ainsi l'on doit admettre pour suppuratifs tout remède qui est capable dans certains cas déterminés de favoriser les symptômes nécessaires dans ces mêmes cas pour la formation du pus.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1637

Lire la suite : SUPPURATIF

  1. PLUMASSEAU
  2. PHYGETHLON
  3. INCARNATIF
  4. PHLYCTENES
  5. OPHTHALMIE

Page 26 sur 29

  • 20
  • 21
  • 22
  • 23
  • 24
  • 25
  • 26
  • 27
  • 28
  • 29

L'Encyclopédie

  • Accueil
  • Discours préliminaire
  • Planches
  • Cyclopædia
  • Furetière
  • Recherches sur l'Encyclopédie
  • Œuvres de d'Alembert
  • Edition critique ENCCRE
  • Wikisource