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- Écrit par : Louis-Jacques Goussier (D)
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Le mot enchifrenement vient vraisemblablement, selon le dictionnaire de Trévoux, de sifern, qui signifie rhume en langage celtique ou bas breton ; et de sifern a été formé sifernet, enrhumer. Les Grecs appellent cette maladie corysa, et les Latins gravedo.
L'enchifrenement est un véritable catarrhe qui ne diffère de celui qui affecte la gorge et la poitrine, que par la différence de la partie affectée, qui d'une même cause prochaine produit cependant des symptômes différents.
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- Écrit par : Louis-Jacques Goussier (D)
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Il peut être causé par le froid, qui resserre tellement la peau et les houpes nerveuses, que le fluide qui coule dans les nerfs des parties affectées, ne peut pas parvenir jusqu'à leurs extrémités, en sorte que le tact semble se faire avec l'interposition d'un corps étranger. L'engourdissement de cette espèce est aussi quelquefois l'effet de la compression des nerfs qui se distribuent à un membre, comme dans le cas où on est assis sur une cuisse dans une situation gênée ; elle empêche le cours libre du fluide dans ces nerfs, d'où doit résulter nécessairement le défaut, ou au moins la diminution du sentiment et même du mouvement de cette partie. C'est par cette raison que l'inflammation des reins cause aussi quelquefois l'engourdissement des cuisses.
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Quand l'estomac est accablé d'une pituite grossière et visqueuse, de matières crues, nidoreuses, acides, salines, alkalines, bilieuses, putrides, tenaces, il ne peut former, de l'affluence de pareils aliments, un chyle bien conditionné : la dépravation de la salive, de la bile, de la liqueur gastrique, du suc pancréatique, de la lymphe intestinale ; le défaut de ces mêmes sucs, leur trop grande évacuation par la bouche ou par les selles, retardent, empêchent, ou dépravent la digestion. L'on corrigera la nature des humeurs viciées, et l'on rétablira celles qui manquent, par des sucs analogues. S'il y a des vers dans les premières voies, l'on les détruira par le diagrede et le mercure.
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Ainsi le plica en Pologne, les écrouelles en Espagne, le goètre dans les pays voisins des Alpes, sont des maladies endémiques ; les fièvres intermittentes dans les endroits marécageux, etc. parce qu'il y a toujours un grand nombre de personnes dans chacun de ces lieux, qui sont affectées de ces maladies respectives.
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