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- Écrit par : Denis Diderot (*)
- Catégorie : Grammaire
CORRECTEURS DES COMPTES, (Jurisprudence) Voyez sous le mot Comptes, à l'article CHAMBRE DES COMPTES, § Correcteur des comptes.
- Clics : 1215
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- Écrit par : Louis de Cahusac (B)
- Catégorie : Grammaire
- Clics : 1747
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- Écrit par : Auteur anonyme
- Catégorie : Grammaire
CORRECTION DU MIDI, en Astronomie : voici en quoi elle consiste. Les Astronomes, pour déterminer l'heure de midi, emploient les observations qu'ils appellent de hauteurs correspondantes, c'est-à-dire qu'ils observent avant midi le soleil à une certaine hauteur, et qu'ils attendent ensuite l'heure où ils observeront le soleil à la même hauteur après midi. L'instant milieu entre les deux observations détermine l'instant du midi. Cette méthode est analogue à celle dont on se sert pour déterminer la ligne méridienne sur un plan horizontal, en marquant deux points où l'ombre du style soit égale avant et après midi, et prenant le milieu entre ces deux points. Voyez LIGNE MERIDIENNE. Mais ces méthodes supposent que le soleil décrit chaque jour, par son mouvement apparent, un cercle exactement parallèle à l'équateur ; ce qui n'est pas rigoureusement vrai : car comme l'écliptique est oblique à l'équateur, et que le soleil avance chaque jour par son mouvement apparent d'environ un degré sur l'écliptique, il a chaque jour un petit mouvement en déclinaison ; d'où il est aisé de voir que dans deux instants également éloignés de l'instant de midi, l'un avant, l'autre après, il ne doit pas être exactement à la même hauteur ; qu'ainsi après avoir observé le soleil à deux hauteurs égales, et pris le milieu du temps écoulé, on n'a pas encore le vrai instant du midi, et qu'il faut une petite correction. Plusieurs astronomes ont résolu ce problème par des méthodes fort simples ; entr'autres M. de Maupertuis, dans son astronomie nautique, et M. Euler, dans les mém. de l'acad. de Petersb. tome VII. Mais leurs méthodes, quoique très-ingénieuses et très-simples, ont cet inconvénient, qu'elles supposent que la correction soit fort petite ; ce qui n'a plus lieu dans les pays où la hauteur du pôle est fort grande, c'est-à-dire qui sont fort près du pôle : car dans ces pays-là le soleil est presque toujours à la même hauteur sur l'horizon ; d'où l'on voit qu'une petite différence dans la hauteur doit en produire une fort grande dans l'heure. Il est donc nécessaire de trouver une méthode générale pour avoir la correction du midi à une hauteur quelconque ; et j'ai résolu ce problème dans les mém. de l'academ. de Berlin, 1747. Au reste, nous devons remarquer ici que notre méthode, quoique simple et facîle à pratiquer, est plus recommandable par sa généralité géométrique, que par le besoin qu'on en a. Car on ne fait guère d'observation dans la zone glacée ; et les pays qui seraient très-près du pôle nous sont entièrement inconnus. Mais en Géométrie et en Astronomie, il est toujours utîle d'avoir des méthodes générales, qui puissent ne pas manquer au besoin. (O)
- Clics : 1878
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- Écrit par : Auteur anonyme
- Catégorie : Grammaire
COUPER un opera. Il faut couper un opera bien différemment de tous les autres ouvrages dramatiques. Quinault a coupé tous ses poèmes pour la grande déclamation : il ne pouvait pas alors avoir une autre méthode, parce qu'il n'avait que des sujets propres à la déclamation ; que d'ailleurs on connaissait à peine la danse de son temps, et qu'elle n'occupait qu'une très-petite partie de la représentation.
- Clics : 1841
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- Écrit par : Auteur anonyme
- Catégorie : Grammaire
COUREURS, (Art militaire) cavaliers détachés pour battre l'estrade et reconnaître l'ennemi. On le dit aussi de ceux qui s'échappent du camp, ou qui s'écartent dans les marches pour aller en maraude.
COUREUR, domestique gagé par un grand seigneur pour le précéder quand il sort, et exécuter ses ordres avec promptitude. Les coureurs sont en veste, ont un bonnet particulier, une chaussure légère, et un gros bâton ferré par le bout : l'usage nous en est venu d'Italie.
- Clics : 1345