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- Écrit par : César Chesneau Dumarsais (F)
- Catégorie : Grammaire
Dans l'alphabet de l'ancien Irlandais, le b est la première lettre, et l'a en est la dix-septième.
Les Ethiopiens ont un plus grand nombre de lettres que nous, et n'observent pas le même ordre dans leur alphabet.
Aujourd'hui les maîtres des petites écoles, en apprenant à lire, font prononcer be, comme on le prononce dans la dernière syllabe de tom-be, il tombe : ils font dire aussi, avec un e muet, de, fe, me, pe ; ce qui donne bien plus de facilité pour assembler ces lettres avec celles qui les suivent. C'est une pratique que l'auteur de la Grammaire générale du P. R. avait conseillée il y a cent ans, et dont il parle comme de la voie la plus naturelle pour montrer à lire facilement en toutes sortes de langues ; parce qu'on ne s'arrête point au nom particulier que l'on a donné à la lettre dans l'alphabet, mais on n'a égard qu'au son naturel de la lettre, lorsqu'elle entre en composition avec quelqu'autre.
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- Écrit par : Denis Diderot (*)
- Catégorie : Grammaire
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- Écrit par : Marc-Antoine Eidous (V)
- Catégorie : Grammaire
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- Écrit par : César Chesneau Dumarsais (F)
- Catégorie : Grammaire
Ce mot vient de ce que les Grecs et les Romains appelaient les autres peuples barbares, c'est-à-dire étrangers ; par conséquent tout mot étranger mêlé dans la phrase grecque ou latine était appelé barbarisme. Il en est de même de tout idiotisme ou façon de parler, et de toute prononciation qui a un air étranger ; par exemple, un Anglais qui dirait à Versailles, est pas le roi allé à la chasse, pour dire, le roi n'est-il pas allé à la chasse, ou je suis sec, pour dire, j'ai soif, ferait autant de barbarismes par rapport au français.
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