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Encyclopédie de Diderot
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ETABLIR

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Écrit par : Ephraim Chambers
Catégorie : Grammaire
v. act. (Grammaire) terme fort usité dans la société, où il y a diverses significations déterminées par les expressions qu'on y ajoute. Voici les principales.

Etablir un commerce avec des nations sauvages, c'est convenir avec elles des conditions sous lesquelles on veut négocier, des marchandises qu'on prendra d'elles, et de celles qu'on prétend leur donner en échange.

Etablir une manufacture ; c'est, en conséquence des lettres patentes qu'on a obtenues, rassembler des ouvriers et des matières ; faire construire des machines ou des métiers convenables aux ouvrages qu'on veut entreprendre ; enfin occuper des fabriquans, ouvriers et artisans, qu'on a auparavant instruits, aux étoffes ou autres choses pour lesquelles on a obtenu le privilège.


Création : 1 Octobre 1756
Clics : 1265

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ETABLISSEMENT

Détails
Écrit par : Antoine-Gaspard Boucher d'Argis (A)
Catégorie : Grammaire
S. m. (Grammaire) Il se prend dans tous les sens qu'a le verbe établir dans la même matière. Voyez ETABLIR.

ETABLISSEMENT, (Jurisprudence) stabilimentum, signifiait ce qui était établi par quelqu'ordonnance ou règlement. Il y a plusieurs anciennes ordonnances qui sont intitulées établissements, entr'autres celles de S. Louis en 1270. Voyez ci-après ETABLISSEMENS DE S. LOUIS. (A)

ETABLISSEMENT DES FIEFS, stabilimentum feudorum ; c'est une ordonnance latine de Philippe-Auguste, datée du premier Mai 1209, faite dans une assemblée des grands du royaume à Villeneuve-le-Roi, près de Sens. Cette ordonnance est regardée par les connaisseurs comme la plus ancienne des rois de la troisième race, qui porte une forme constitutive ; auparavant ils ne déclaraient leur volonté qu'en forme de lettres. Elle est singulière, 1°. en ce qu'au lieu d'affermir les fiefs, comme le titre semble l'annoncer, elle tend au contraire à les réduire, en ordonnant que quand un fief sera divisé, tous ceux qui y auront part le tiendront nuement et en chef du seigneur, dont le fief relevait avant la division ; et que s'il est dû pour le fief des services et des droits, chacun de ceux qui y auront part les payeront à proportion de la part qu'ils y auront : 2°. ce qui est encore plus remarquable, c'est qu'elle est rendue non-seulement au nom du roi, mais aussi en celui des seigneurs qui s'étaient trouvés en l'assemblée ; savoir le duc de Bourgogne, les comtes de Nevers, de Boulogne, et de Saint-Paul, le seigneur de Dampierre, et plusieurs autres grands du royaume qui ne sont pas dénommés dans l'intitulé. Voyez le recueil des ordonnances de la troisième race, et M. de Boulainvilliers, lettres sur les parlements, tome I. page 174. (A)


Création : 1 Octobre 1756
Clics : 1273

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ETEINDRE

Détails
Écrit par : Louis de Cahusac (B)
Catégorie : Grammaire
v. a. (Grammaire) il se dit de tout corps auquel l'application du feu est sensible. Eteindre c'est faire cesser l'action du feu. Ce terme se prend au simple et au figuré. L'eau éteint le feu ; l'âge éteint les passions.

ETEINDRE, (Pharmacie) on se sert de ce terme dans un sens propre, en parlant d'une certaine préparation médicinale du fer, qui consiste à plonger dans de l'eau commune, et par conséquent à y éteindre, des morceaux de fer rougis au feu. Voyez FER.


Création : 1 Octobre 1756
Clics : 1222

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ETOUFFER

Détails
Écrit par : Denis Diderot (*)
Catégorie : Grammaire
v. act. (Grammaire) Il se dit au simple et au figuré. Au simple, c'est supprimer la communication avec l'air libre ; ainsi l'on dit étouffer le feu dans un fourneau : j'étouffe dans cet endroit. Au figuré, il faut étouffer cette affaire, c'est-à-dire empêcher qu'elle n'ait des suites en transpirant.

Création : 1 Octobre 1756
Clics : 1166

ETROIT

Détails
Écrit par : Jean Baptiste de La Chapelle (E)
Catégorie : Grammaire
adj. (Grammaire) terme relatif à la dimension d'un corps ; c'est le correlatif de large. Si cette dimension considérée dans un objet, relativement à ce qu'elle est dans un autre que nous prenons pour mesure, ne nous parait pas assez grande, nous disons qu'il est étroit. Quelquefois c'est l'usage que nous-mêmes faisons de la chose, qui nous la fait dire large ou étroite : nous sommes alors un des termes de la comparaison. Large est le correlatif d'étroit. Les termes large et étroit ne présentant rien d'absolu, non plus qu'une infinité de termes semblables, ce qui est large pour l'un, est étroit pour l'autre ; et réciproquement. Etrait s'emploie au moral et au physique, l'on dit un canal étroit et un esprit étroit.


Création : 1 Octobre 1756
Clics : 1460

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  7. EXCUSE
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  11. EXHORTATION
  12. EXHUMER
  13. EXIGER
  14. EXORBITANT
  15. EXPLÉTIF
  16. EXTRÉMITÉ
  17. F
  18. FACHEUX
  19. FAÇON
  20. FACTICE

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