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- Écrit par : Jean-Jacques Rousseau (S)
- Catégorie : Grammaire
LIE : on dit, en Peinture, des lumières bien liées, des grouppes qui se lient bien, c'est-à-dire qui se communiquent bien, et qui, quoique séparés, forment une belle union. Lorsqu' entre deux objets éclairés, il se trouve un espace qui ne l'est pas, et qu'il serait avantageux qu'il le fût, le peintre place dans cet intervalle quelque objet qui par la saillie reçoit la lumière, de façon qu'elle se lie aux autres lumières, et semblent n'en faire qu'une avec elles. Il y a des auteurs qui se servent du mot dénouer, mais il n'est pas d'usage.
- Clics : 1941
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- Écrit par : Auteur anonyme
- Catégorie : Grammaire
LIEN, double, (Jurisprudence) voyez DOUBLE LIEN.
LIENS, (Chirurgie) bandes de soie, de fil ou de laine, dont on se sert pour contenir les malades, principalement dans l'opération de la taille, afin qu'ils ne changent point de situation, et ne puissent faire aucuns mouvements qui pourraient rendre dangereuse à différents égards une opération qui exige une si grande précision.
- Clics : 1596
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- Écrit par : Auteur anonyme
- Catégorie : Grammaire
LIER, en terme de cuisine, est l'action d'épaissir les sauces avec farine, chapelure de pain, et autres ingrédiens propres à cet usage.
LIER, (Vénerie) se dit du faucon qui enlève la proie en l'air en la tenant fortement dans ses serres, ou, lorsque l'ayant assommée, il la lie et la tient serrée à terre.
- Clics : 1460
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- Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
- Catégorie : Grammaire
LIGUE, la, (Histoire de France) on nomme ainsi par excellence toutes les confédérations qui se formèrent dans les troubles du royaume contre Henri III. et contre Henri IV. depuis 1576 jusqu'en 1593.
On appela ces factions la sainte union ou la sainte ligue ; les zélés catholiques en furent les instruments, les nouveaux religieux les trompettes, et les lorrains les conducteurs. La mollesse d'Henri III. lui laissa prendre l'accroissement, et la reine mère y donna la main ; le pape et le roi d'Espagne la soutinrent de toute leur autorité ; ce dernier à cause de la liaison des calvinistes de France avec les confédérés des pays-bas ; l'autre par la crainte qu'il eut de ces mêmes huguenots, qui, s'ils devenaient les plus forts, auraient bientôt sappé sa puissance. Abrégeons tous ces faits que j'ai recueillis par la lecture de plus de trente historiens.
- Clics : 1878
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- Écrit par : Auteur anonyme
- Catégorie : Grammaire
- Clics : 1302