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Encyclopédie de Diderot
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NOYON

Détails
Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
Catégorie : Jeu
S. m. signifie, en Horlogerie, une petite creusure, de forme cylindrique. Voyez CREUSURE. (T)

NOYON, terme de jeu de boule, espace qui est au-delà de la barre du jeu de boule, et qui est environ trois pieds derrière le but. Quand la boule entre dans cet espace, on dit qu'elle est noyée, et le joueur a perdu son coup.

NOYON, (Géographie) ville de France, dans le Vermandais, en Picardie, aujourd'hui du gouvernement de l'île de France, avec un évêché suffragant de Rheims, dont l'évêque est comte et pair de France, ayant l'honneur de porter le ceinturon et le baudrier au sacre du roi.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1902

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PAROLI

Détails
Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
Catégorie : Jeu
S. m. FAIRE PAROLI ; (Jeu de Pharaon) c'est jouer le double de ce qu'on a joué la première fois ; on appelle paroli de campagne, celui que fait un joueur avant que sa carte soit venue, comme s'il avait déjà gagné. Les banquiers doivent être bien exacts et vigilans à prendre garde qu'on ne leur fasse des parolis de campagne, autrement ils seraient bientôt débanqués s'ils se reposaient sur la bonne foi de certains joueurs qui ne sont pas scrupuleux. Acad. des jeux. (D.J.)

Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1246

TRICON

Détails
Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Jeu
S. m. (Jeu) au brelan, à l'ambigu, au hoc, et autres jeux de cartes, ce sont trois cartes de même figure, comme trois rais, trois dix, etc. Le tricon en main l'emporte sur le tricon de retourne, qui consiste à avoir en main deux cartes de même figure, lorsqu'il y en a une semblable retournée sur le talon.

Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1541

TOUPIE

Détails
Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Jeu
S. f. (Jeu) en latin turbo ; je ne parle pas ici de la toupie, pour dire seulement que c'est une espèce de sabot qui a une pointe de fer sur laquelle il tourne quand on le fouette, après avoir lâché la corde qui était entortillée tout-autour ; mais ce dont je prie le lecteur, c'est de voir comme Virgile, Aeneid. l. VII. Ve 378. peint ce jeu d'enfant, auquel il compare les démarches de la reine Laurente, qui toute troublée court autour du palais, va, vient, s'arrête, et retourne sur ses pas.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 7164

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HOMBRE

Détails
Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Jeu
S. m. (Jeu) il est inutîle de s'arrêter à l'étymologie de ce mot ; il suffit de dire que les Espagnols en sont les auteurs, et qu'il se sent par la tranquillité qu'il exige, du flegme et de la gravité de la nation. Il faut un jeu de cartes entier, dont la valeur est la même qu'au quadrille ; les matadors sont les mêmes encore, et ont les mêmes privilèges. Après avoir compté vingt jetons et neuf fiches, qui valent cent à chacun des joueurs, et en avoir fixé la valeur, on tire les places comme au quadrille ; on donne ensuite neuf cartes trois à trois à chaque joueur, qui a dû auparavant marquer de trois jetons devant soi, leur en ajoutant encore deux autres à chaque fois que tous les joueurs passent ; on ne peut point jouer avec dix cartes qu'on n'en ait averti ; et celui qui les a données à lui-même ou aux autres, est exclus du jeu pour ce coup. La triomphe est celle que le joueur a nommée, ce qu'il faut qu'il fasse avant d'avoir Ve sa rentrée. On tire une carte au hasard du jeu de celui qui ayant dix cartes jouerait le sans-prendre. Ce que nous venons de dire pour celui qui donne dix cartes, doit s'entendre aussi à tous égards de celui qui n'en donnerait que huit ; on ne doit jouer le sans-prendre que lorsqu'on a assez beau jeu pour faire cinq mains, ce qui est le nombre requis pour gagner, à-moins que les deux autres joueurs n'en fissent cinq à eux deux, trois l'un et deux l'autre ; ce qui n'empêcherait point l'hombre de gagner ; on ne doit écarter qu'autant de cartes qu'on en prend du talon ; le sans-prendre ou les matadors gagnent le double. Quant à l'écart, le premier peut prendre jusqu'à huit ; et le second, qui est celui qui écarte après lui, ne doit point aller à fond, c'est-à-dire, laisser moins de cinq cartes à l'autre, à-moins qu'il n'ait quelque matador. Les cartes se jouent du reste à l'ordinaire, excepté que quand on n'a point de la couleur dont on joue, on n'est point obligé de mettre de triomphe si l'on veut. La bête se fait toutes les fois que l'hombre fait moins de cinq mains, ou que n'en faisant que cinq, l'un des deux autres joueurs en fait autant. On la fait encore quand on joue avec plus de neuf cartes, ou moins, sans en avertir, et quand on renonce ; ce qui n'arrive que lorsqu'on a laissé plier les cartes sans reprendre la sienne, à-moins que toutes les cartes ne soient jouées. Qui fait la bête pour avoir renoncé, doit reprendre sa carte si elle peut nuire au jeu. Quand la première bête est tirée, ce sont toujours les plus fortes qu'on gagne devant ; on ne remet de jetons devant soi, que quand les bêtes sont gagnées par codille, autrement on n'en met point ; si après qu'on aura passé un coup, l'hombre perd, il fait la bête de quarante-cinq, parce qu'il y en a cinq devant chaque joueur qui font quinze à trois chacun. Or quinze jetons devant chacun des trois joueurs, font quarante-cinq, et ainsi des autres bêtes, qui augmentent à proportion du nombre de jetons que chaque joueur a devant soi.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 954

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