adj. pris subst. (Histoire ancienne) nom donné aux prêtres, destinés à servir dans les temples élevés en l'honneur de l'empereur Auguste. Leur nombre de six les fit aussi appeler sextumvirs. La première solennité où ces prêtres servent, fut instituée l'an de Rome 835, quatre ans après la fin de toutes les guerres : et depuis qu'Auguste eut réglé les affaires de Sicile, de Grèce, de Syrie, et remis les Parthes sous le joug de Rome ; le quatre des ides d'Octobre étant le jour de son entrée en cette capitale, fut aussi choisi pour en célebrer l'anniversaire, et nommé dies augustalis. (G)
adj. f. (Histoire ancienne) nom d'une fête qui se célébrait à Rome le 4 des ides d'Octobre, en l'honneur d'Auguste, et en mémoire de son heureux retour, après la pacification de la Grèce, de l'Asie, la Syrie, et des provinces conquises sur les Parthes. Elle était solennelle, et accompagnée de jeux. Voyez AUGUSTAUX. (G)
S. m. pl. (Histoire ancienne) magistrats, préteurs ou gouverneurs de l'ancienne Athènes. Ce nom vient du grec , au plurier , commandants ou princes. Ils étaient au nombre de neuf, dont le premier était l'archonte, qui donnait son nom à l'année de son administration ; le second se nommait le roi ; le troisième, le pôlemarque ou généralissime, avec six thesmothetes. Ces magistrats élus par le scrutin des feves, étaient obligés de faire preuve devant leur tribu, comme ils étaient issus du côté paternel et maternel de trois ascendants citoyens d'Athènes. Ils devaient prouver de même leur attachement au culte d'Apollon protecteur de la patrie, et qu'ils avaient dans leur maison un autel consacré à Jupiter ; et par leur respect pour leurs parents, faire espérer qu'ils en auraient pour leur patrie. Il fallait aussi qu'ils eussent rempli le temps du service que chaque citoyen devait à la république ; ce qui donnait des officiers bien préparés, puisqu'on n'était licentié qu'à 40 ans : leur fortune même, dont ils devaient instruire ceux qui étaient préposés à cette enquête, servait de garant de leur fidélité. Après que les commissaires nommés pour cet examen, en avaient fait leur rapport, les archontes prêtaient serment de maintenir les lais, et s'engageaient, en cas de contravention de leur part, à envoyer à Delphes une statue du poids de leur corps. Suivant une loi de Solon, si l'archonte se trouvait pris de vin, il était condamné à une forte amende, et même puni de mort. De tels officiers méritaient d'être respectés : aussi était-ce un crime d'état que de les insulter. L'information pour le second officier de ce tribunal, qui était nommé le roi, devait porter qu'il avait épousé une vierge, et fille d'un citoyen, parce que, dit Démosthènes, ces deux qualités étaient nécessaires pour rendre agréables aux dieux les sacrifices que ce magistrat et son épouse étaient obligés d'offrir au nom de toute la république. L'examen de la vie privée des archontes était très-sévère, et d'autant plus nécessaire qu'au sortir de leur exercice, et après avoir rendu compte de leur administration, ils entraient de droit dans l'Aréopage.
(Histoire ancienne) manteau leger que les femmes portaient sur leur tunique. On peut voir dans les Antiquités expliquées du P. Montfaucon une figure d'Hésione avec cet ajustement. Son manteau est frangé par le bas. Vol. III. pag. 35.