S. m. (Histoire ancienne) magistrat qui dans les jeux commandait aux mastigophores, ou porte-verges, et leur faisait exécuter les ordres de l'agonothète. (G)
S. m. plur. (Histoire ancienne) peuples inconnus qui vinrent dans la Dace offrir du secours aux Romains, à condition qu'on leur accorderait des terres ; ils furent alors refusés : mais Marc-Aurele accepta leurs offres l'an 170 de J. C. et ils se battirent contre les ennemis de l'empire.
ou AMBURBIALE SACRUM (Histoire ancienne) était une fête ou cérémonie de religion usitée chez les Romains, qui consistait à faire processionnellement le tour de la ville en-dehors. Ce mot est composé du verbe latin ambire, aller autour, et urbs, ville. Scaliger, dans ses notes sur Festus, a prétendu que les amburbia étaient la même chose que les ambarvalia ; et il n'est pas le seul qui l'ait prétendu. Les victimes qu'on menait à cette procession, et qu'on sacrifiait ensuite, s'appelaient du mot amburbium, amburbiales victimae. Voyez AMBARVALES. (G)
ou AULERCIENS, s. m. pl. (Histoire ancienne) habitants de l'ancienne Gaule qu'on divisait en Aulerci, Cenomani, Diablintes et Eburovices, ceux du Mans, du Perche et d'Evreux. Tite-Live et César en font mention comme d'un seul peuple.
spina, (Histoire ancienne) partie du corps de la plupart des poissons ; on entend communément par ce mot toutes les parties dures et piquantes, qui se trouvent dans les poissons : mais dans ce sens on doit distinguer plusieurs sortes d'arêtes ; car il y a des parties dures dans les poissons, qui sont analogues aux os des serpens, des oiseaux, et des quadrupedes ; tels sont les os de la tête des poissons, leurs vertèbres, et leurs côtes. La plupart ont de plus des piquans dans les nageoires, dans la queue, et sur d'autres parties de leur corps. Il y a aussi dans la chair de plusieurs poissons, des filets solides, pointus, plus ou moins longs, et de différente grosseur, dont les uns sont simples et les autres fourchus. On ne peut donner à ces parties que le nom d'arête. Voyez POISSON. (I)