S. f. (Commerce) est une des sortes de bourre de soie, qu'on appelle aussi strasses et rondelettes. Voyez SOIE. Voyez les diction. du Comm. et de Trév.
S. m. (Commerce) monnaie d'argent d'usage dans l'empire, au titre de dix deniers vingt-trois trente-deuxiemes : elle vaut argent de France deux livres dix-huit sous cinq deniers. Cette monnaie a cours à Constantinople : elle y est reçue pour cent seize aspres.
S. m. (Commerce) se dit des petits barrils qui tiennent environ la huitième partie du muid et au-dessous.
En fait de commerce de saline, barrillage s'entend de toutes sortes de tonneaux ou futailles, comme gonnes, hambourgs, barrils, demi-barrils, etc. Il y a des contrôleurs du barrillage de la saline.
S. m. (Commerce) c'est un gagne-denier, dont l'occupation journalière est de transporter des fardeaux sur ses épaules, à l'aide d'une machine appelée des crochets. Ces crochets sont composés de deux montants contenus par deux traverses, l'une en-haut et l'autre en-bas ; à la partie inférieure de ces montants ou côtés, il y a deux morceaux de bois longs d'un demi-pié ou environ, assemblés avec ces montants à leur bout inférieur, par le moyen d'une forte planche qu'ils traversent, de manière que chaque montant et chaque morceau de bois forme comme un V consonne, et que ces quatre pièces forment ensemble comme un coin dont on aurait tranché la pointe. L'assemblage de ces quatre pièces est encore fortifié par de petits morceaux de bois qui les joignent deux à deux ; les bouts des deux morceaux de bois et des deux côtés ou montants, en débordant un peu la planche qui les contient, servent de pieds aux crochets. On place les fardeaux le long des montants ; leur partie inférieure s'emboite dans les espèces d'V consonnes que forment les morceaux d'en-bas avec les montants, et y est retenue. Deux bouts de sangle attachés à une hauteur convenable sur les montants, et recevant dans une boucle qu'ils ont à leur extrémité inférieure, les parties de ces montants qui excédent, au travers de la planche, et qui servent de pieds aux crochets, en forment les brassières. C'est par ces brassières que le crocheteur fixe ses crochets sur son dos. Quant au fardeau, il le fixe sur ses crochets avec une corde qui est attachée d'un bout au bas des crochets, qu'on ramène par le haut sur le fardeau, entre les cornes des crochets, et dont le crocheteur prend en sa main l'autre extrémité qu'il tire : par ce moyen le fardeau serré contre les montants, ne peut vaciller.