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Encyclopédie de Diderot
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FLUORS

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Écrit par : Paul-Henri-Thiry, baron de Holbach (—)
Catégorie : Minéralogie
(Histoire naturelle, Minéralogie) en latin fluores, pseudo-gemmae, etc. Plusieurs naturalistes se servent de ce nom pour désigner des crystallisations ou pierres colorées ou transparentes, qui sont ou prismatiques, ou cubiques, ou pyramidales, etc. qui par-là ressemblent parfaitement à de vraies pierres précieuses, dont elles ne diffèrent réellement que parce qu'elles n'ont point la même dureté. Il y a des fluors de différentes couleurs : en effet on en trouve de rouges, que l'on nomme faux-rubis, pseudo-rubinus ; de violets, qu'on nomme fausses-améthystes, pseudo-amethystus ; de jaunes, pseudo-topasius ; de verts, pseudo-smaragdus ; de bleus, pseudo-saphirus, etc. Wallerius, dans sa minéralogie, regarde les fluors comme des variétés du crystal de roche ; cependant il parait que d'autres naturalistes ont étendu la même dénomination à des crystaux ou à des pierres colorées qui sont ou calcaires ou gypseuses, et qui par conséquent ne sont pas de la même nature que le crystal de roche. Il y a lieu de croire que c'est aux métaux mis en dissolution, et atténués par les exhalaisons minerales qui règnent dans le sein de la terre, que les fluors sont redevables de leurs couleurs. Ce qui confirme ce sentiment, c'est que c'est ordinairement dans le voisinage des filons métalliques qu'on les rencontre en plus grande quantité.


Création : 1 Octobre 1756
Clics : 1069

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FILONS

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Écrit par : Paul-Henri-Thiry, baron de Holbach (—)
Catégorie : Minéralogie
VEINES METALLIQUES, (Histoire naturelle, Minéralogie) venae metallicae. On nomme ainsi dans les mines, les cavités ou canaux souterrains dans lesquels on trouve des metaux, minéraux et autres substances fossiles qui se distinguent d'une façon sensible de la roche ou pierre dans laquelle ces substances sont renfermées. Ce n'est communément que dans les montagnes qu'on doit chercher des filons ; cependant il y en a qui, après être descendus des montagnes, ne laissent pas que de continuer leur cours dans les vallées. Les Naturalistes comparent ordinairement les filons aux veines ou artères qui se répandent dans le corps des animaux ; ou bien ils nous les représentent comme les branches et rameaux d'un grand arbre, qui partent d'un tronc qui est profondément enfoui dans les entrailles de la terre. On peut encore avec assez de justesse, les comparer aux rivières que nous voyons à la surface de la terre, qui sont continuellement grossies dans leur cours par les ruisseaux qui vont s'y joindre. En effet les grands filons sont presque toujours accompagnés d'autres plus petits, que l'on nomme fibres ou vénules, en allemand klufte, qui venant à s'y joindre, contribuent à les enrichir, et leur portent, pour ainsi dire, de la nourriture ; c'est pour cela que les Anglais les nomment feeders, nourriciers. Ces fibres ou vénules sont des fentes ou crevasses qui se rencontrent dans les roches et bancs de pierre dont est composée la montagne qui est traversée par un filon. Ces fibres ou fentes sont remplies ou de substances métalliques et minérales, ou de terres de différentes espèces, ou de crystallisations : quelquefois elles sont entièrement vides, et ne servent qu'à donner passage aux eaux qui de la surface de la terre descendent dans ses entrailles ; il y en a qui vont aboutir jusqu'à la première couche de la terre en partant du filon, d'autres ne vont pas si loin. Cependant il arrive quelquefois que ces fibres ou vénules sont remplies de substances, qui venant à se joindre à celles du filon, en diminuent la qualité, ou bien en donnant passage aux eaux, elles sont cause de la destruction du filon ; ou donnant passage à l'air, la matière contenue dans le filon, mise en action par la chaleur et la fermentation souterraine, se dissipe et s'échappe. Voyez l'article EXHALAISONS MINERALES.


Création : 1 Octobre 1756
Clics : 1424

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GYPSE

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Écrit par : Paul-Henri-Thiry, baron de Holbach (—)
Catégorie : Minéralogie
ou PIERRE A PLATRE, gypsum, (Histoire naturelle, Minéralogie) on appelle gypses ou pierres gypseuses, toutes les pierres que l'action du feu change en plâtre : ainsi le gypse ou la pierre à plâtre sont la même chose, et le plâtre est le produit que donne le gypse lorsqu'il a été calciné. Voyez PLATRE.

Les gypses sont des pierres très-tendres ; leur tissu est ordinairement si peu serré, qu'on peut les égratigner avec l'ongle, les pulvériser, ou les écraser entre les doigts : ils ne donnent point d'étincelles lorsqu'on les frappe avec de l'acier ; ils ne sont point solubles dans les acides, quoique quelques auteurs prétendent qu'ils s'y dissolvent.


Création : 1 Novembre 1757
Clics : 3743

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GALENE

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Écrit par : Paul-Henri-Thiry, baron de Holbach (—)
Catégorie : Minéralogie
S. f. (Histoire naturelle, Minéralogie) nom générique donné par plusieurs auteurs à la mine-de-plomb, et surtout à celle qui est composée de grands cubes, galena tessulata. On ne sait pas trop l'origine du mot galena ; les Allemands expriment la même chose par glantz, qui signifie éclat. Galena sterilis, est le crayon ou la mine-de-plomb. Voyez l'article BLEY-GLANTZ. Voyez aussi PLOMB.


Création : 1 Novembre 1757
Clics : 1196

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GLUTEN

Détails
Écrit par : Paul-Henri-Thiry, baron de Holbach (—)
Catégorie : Minéralogie
(Histoire naturelle, Minéralogie) mot latin adopté par les naturalistes pour désigner la matière qui sert à lier les parties terreuses dont une pierre ou roche est composée, ou à joindre ensemble différentes pierres détachées pour ne faire plus qu'une seule masse. On sait que les pierres ne diffèrent des terres que par la consistance et la dureté ; c'est au gluten ou à une espèce de matière coulante qu'elles sont redevables de ces qualités. Il est très-difficîle de déterminer en quoi cette matière consiste, et à quel point elle est variée ; il n'y a que le temps et les expériences qui puissent nous donner là-dessus les lumières dont nous manquons ; peut-être trouvera-t-on quelque jour des raisons pour croire que le gluten seul constitue les différences que l'on remarque entre les différentes espèces de pierres, et il pourrait bien se faire que la matière qui leur sert de base fût constamment la même. Un des meilleurs moyens pour connaître la nature du gluten, ou du lien qui sert à joindre les particules qui composent une pierre, serait d'examiner les eaux que l'on trouve dans les grottes et cavités de la terre ; ces eaux se filtrent perpétuellement au-travers des roches dans lesquelles ces cavités se rencontrent, et les remplissent peu-à-peu, ou bien elles y forment des stalactites, des concrétions, des incrustations et des crystallisations. Voyez l'article GROTTE. Joignez à cela que toutes les eaux examinées avec attention donnent toujours par l'évaporation un dépôt plus ou moins considérable de terre atténuée, qu'elles ont charriée avec elles après les avoir mises en dissolution. Si ces eaux sont chargées de parties salines, comme d'acide vitriolique, d'acide marin, etc. ou de quelques autres principes du règne minéral, on sent qu'elles sont en état de former une infinité de combinaisons différentes, d'agir diversement sur les substances par où elles passent ; et ces unions qui peuvent se faire dans ces eaux elles-mêmes doivent nécessairement donner des produits différents, et faire des glutens de différente nature. Voyez l'art. CRYSTALLISATION, CRYSTAL, PIERRES, GROTTE, etc. GUHR, etc. (-)

Création : 1 Novembre 1757
Clics : 1200
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