(Histoire naturelle, Minéralogie) les jésuites, missionnaires à la Chine, disent que l'on trouve dans la province de Yun-Nan une espèce de métal, appelé pé-tong par les Chinois ; on ne nous apprend rien sur ce métal, sinon qu'il est blanc à son intérieur, ainsi qu'à son extérieur, et que d'ailleurs il a beaucoup de rapport avec le cuivre ordinaire. Peut-être cette substance n'est-elle qu'une pyrite arsénicale dont la couleur est blanche, mais elle n'a aucune des propriétés du cuivre.
S. f. (Histoire naturelle, Minéralogie) en espagnol pepitas ; ce sont des masses d'or vierge, que l'on trouve dans quelques mines du Chily, du Potosi et du Pérou, mais particulièrement dans les lavaderos ou dans certaines couches de terre de ce premier royaume. Il est assez ordinaire de voir des pepites de 4, de 6, de 8 et de 10 marcs ; les plus grosses dont les Espagnols conservent la mémoire, sont les deux qui furent trouvées dans un lavadero de la province de Guiane près de Lima, l'une était de 64 marcs, l'autre de 45. Cette dernière avait cela de singulier, qu'on y trouvait de l'or de trois titres différents ; il y en avait de 11, de 18 et de 21 carats. Voyez OR.
S. m. (Minéralogie) c'est ainsi que les Espagnols de l'Amérique nomment une substance minérale que l'on tire de quelques mines d'argent du Chily ; il est noir et assez semblable à du mâche-fer ; quand il est mêlé de plomb, on le nomme plomoronco.
ou SWARTSKIOEI, s. m. (Histoire naturelle, Minéralogie) ce mot qui est suédois, signifie pierre noire. C'est la même pierre que l'on trouvera décrite sous le nom de TRAPP. Elle se change en verre sans addition, et est très-propre à faire des bouteilles solides, et sur lesquelles les acides n'agissent point. Voyez TRAPP.
S. m. (Histoire naturelle, Minéralogie) nom que les Indiens donnent à une espèce d'opale qui parait d'une couleur olivâtre, quand on l'a considerée à l'ordinaire, mais qui parait rouge comme un rubis, et transparente lorsqu'on regarde le jour au-travers.