• Arts & métiers
  • Histoire
  • Histoire naturelle
  • Religion
  • Logique
  • Morale
  • Science
  • Physique particulière
  • Beaux-arts
  • Non classifié
Encyclopédie de Diderot
  1. Vous êtes ici :  
  2. Accueil
  3. Religion
  4. Histoire ecclésiastique

AGAPES

Détails
Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Histoire ecclésiastique
S. f. termes de l’Histoire ecclésiastique. Ce mot est tiré du Grec ἀγαπὴ, amour, et on l’employait pour signifier ces repas de charité que faisaient entr’eux les premiers Chrétiens dans les Eglises, pour cimenter de plus en plus la concorde et l’union mutuelle des membres du même corps.

Dans les commencements ces agapes se passaient sans désordre et sans scandale, au moins les en bannissait-on sévèrement, comme il parait par ce que S. Paul en écrivit aux Corinthiens, Epit. I. ch. XIe Les Payens qui n'en connaissaient ni la police ni la fin, en prirent occasion de faire aux premiers fidèles les reproches les plus odieux. Quelque peu fondés qu'ils fussent, les pasteurs, pour en bannir toute ombre de licence, défendirent que le baiser de paix par où finissait cette assemblée se donnât entre les personnes de sexe différent, ni qu'on dressât des lits dans les églises pour y manger plus commodément : mais divers autres abus engagèrent insensiblement à supprimer les agapes. S. Ambraise et S. Augustin y travaillèrent si efficacement, que dans l'église de Milan l'usage en cessa entièrement, et que dans celle d'Afrique, il ne subsista plus qu'en faveur des clercs, et pour exercer l'hospitalité envers les étrangers, comme il parait par le troisième concîle de Carthage. Thomass. Discipl. de l'Eglise, part. III. ch. xlvij. n°. 1.


Création : 28 Juin 1751
Clics : 2302

Lire la suite : AGAPES

AGAPETES

Détails
Écrit par : Edme-François Mallet (G)
Catégorie : Histoire ecclésiastique
S. f. terme de l'Histoire ecclésiastique ; c'étaient dans la primitive Eglise des vierges qui vivaient en communauté, et qui servaient les ecclésiastiques par pur motif de piété et de charité.

Ce mot signifie bien aimées, et comme le précédent il est dérivé du grec ἀγαπάω.

Dans la première ferveur de l'Eglise naissante, ces pieuses sociétés, loin d'avoir rien de criminel, étaient nécessaires à bien des égards. Car le petit nombre de vierges, qui faisaient avec la mère du Sauveur partie de l'Eglise, et dont la plupart étaient parentes de Jesus-Christ ou de ses Apôtres, ont vécu en commun avec eux comme avec tous les autres fidèles. Il en fut de même de celles que quelques Apôtres prirent avec eux en allant prêcher l'Evangîle aux Nations ; outre qu'elles étaient probablement leurs proches parentes, et d'ailleurs d'un âge et d'une vertu hors de tout soupçon, ils ne les retinrent auprès de leurs personnes que pour le seul intérêt de l'Evangile, afin de pouvoir par leur moyen, comme dit saint Clement d'Alexandrie, introduire la foi dans certaines maisons, dont l'accès n'était permis qu'aux femmes ; car on sait que chez les Grecs surtout, le gynecée ou appartement des femmes était séparé, et qu'elles avaient rarement communication avec les hommes du dehors. On peut dire la même chose des vierges dont le père était promu aux Ordres sacrés, comme des quatre filles de saint Philippe, diacre, et de plusieurs autres : mais hors de ces cas privilégiés et de nécessité, il ne parait pas que l'Eglise ait jamais souffert que des vierges, sous quelque prétexte que ce fût, vécussent avec des ecclésiastiques autres que leurs plus proches parents. On voit par ses plus anciens monuments qu'elle a toujours interdit ces sortes de sociétés. Car Tertullien, dans son livre sur le voîle des vierges, peint leur état comme un engagement indispensable à vivre éloignées des regards des hommes ; à plus forte raison, à fuir toute cohabitation avec eux. Saint Cyprien, dans une de ses Epitres, assure aux vierges de son temps, que l'Eglise ne saurait souffrir non-seulement qu'on les vit loger sous le même tait avec des hommes, mais encore manger à la même table : nec pati virgines cum masculis habitare, non dico simul dormire, sed nec simul vivère. Le même saint évêque, instruit qu'un de ses collègues venait d'excommunier un diacre pour avoir logé plusieurs fois avec une vierge, félicite ce prélat de cette action comme d'un trait digne de la prudence et de la fermeté épiscopale : consultè et cum vigore fecisti, abstinendo diaconum qui cum virgine saepè mansit. Enfin les pères du concîle de Nicée défendent expressément à tout ecclésiastique d'avoir chez eux de ces femmes qu'on appelait subintroductae, si ce n'était leur mère, leur sœur ou leur tante paternelle ; à l'égard desquelles, disent-ils, ce serait une horreur de penser que des ministres du Seigneur fussent capables de violer les lois de la nature, de quibus nominibus nefas est aliud quam natura constituit suspicari.


Création : 28 Juin 1751
Clics : 2686

Lire la suite : AGAPETES

ANTI-PAPES

Détails
Écrit par : Denis Diderot (*)
Catégorie : Histoire ecclésiastique
S. m. pl. (Histoire ecclésiastique) on donne ce nom à ceux qui ont prétendu se faire reconnaître pour souverains Pontifes, au préjudice d'un Pape légitimement élu ; on en compte depuis le troisième siècle jusqu'aujourd'hui, vingt-huit.

Création : 28 Juin 1751
Clics : 1706

ANTIENNE

Détails
Écrit par : Edme-François Mallet (G)
Catégorie : Histoire ecclésiastique
S. f. (Histoire ecclésiastique) en latin antiphona, du grec ἀντὶ, contre, et φωνή, voix, son.

Les antiennes ont été ainsi nommées, parce que dans l'origine on les chantait à des chœurs, qui se répondaient alternativement ; et l'on comprenait sous ce titre les hymnes et les pseaumes que l'on chantait dans l'Eglise. S. Ignace disciple des apôtres, a été, selon Socrate, l'auteur de cette manière de chanter parmi les Grecs, et S. Ambraise l'a introduite chez les Latins. Théodoret en attribue l'origine à Diodore et à Flavien.


Création : 28 Juin 1751
Clics : 2144

Lire la suite : ANTIENNE

ANTIMENSE

Détails
Écrit par : Edme-François Mallet (G)
Catégorie : Histoire ecclésiastique
S. f. (Histoire ecclésiastique) est une sorte de nappe consacrée, dont on use en certaines occasions dans l'église grecque, en des lieux où il ne se trouve point d'autel convenable. Voyez AUTEL.


Création : 28 Juin 1751
Clics : 1889

Lire la suite : ANTIMENSE

  1. APOSTOLINS
  2. ARCHIACOLYTE
  3. ARCHICHANTRE
  4. ARCHICHAPELAIN
  5. ARCHIDIACONAT
  6. ARCHIDIACRE
  7. ARCHIÉPISCOPAT
  8. ARCHIMANDRITE
  9. ARCHIPRÊTRE
  10. ARCHIPRIEUR
  11. AUDIEN
  12. AUGUSTINS
  13. AVENT
  14. AZURNIS
  15. BAANITES
  16. BAGNOLOI
  17. BANIAN
  18. BARBUS
  19. BARDESANISTES
  20. BARNABITES
  21. BARRETTE
  22. BARTHELEMITES
  23. BARULES
  24. BASIL
  25. BASILIDIENS
  26. BEGGHARD
  27. BENEDICTINS
  28. BERACA
  29. BERENGARIENS
  30. BERNARDINS
  31. BERSANIEN
  32. BETHLÉÉMITES
  33. BISACRAMENTAUX
  34. BOGARMILE
  35. BOGOMILE
  36. BOHMISTES
  37. BOLLANDISTES
  38. BONASIENS
  39. BONOSIAQUE
  40. BONOSIENS
  41. BONS-HOMMES
  42. BORBORITES
  43. BORRELISTES
  44. BOUCACHARDS
  45. BOURIGNONISTE
  46. BRACHITES
  47. BRANDEUM
  48. BROWNISTES
  49. BULGARES
  50. CAINITE
  51. CALIXTINS
  52. CALOYE
  53. CALVINISME
  54. CALVINISTES
  55. CAMALDULES
  56. CAMERONIENS
  57. CAPISCOL
  58. CAPUCHON
  59. CARAITES
  60. CAREME
  61. CARMES
  62. CAROLINS
  63. CARPOCRATIENS
  64. CATABAPTISTE
  65. CATAPHRYGE
  66. CATÉCHUMENE
  67. CATHARES
  68. CATHARISTE
  69. CATHEDRALE
  70. CATHEDRATIQUE
  71. CAUCAUBARDITES
  72. CAUDATAIRE
  73. CELESTINS
  74. CELICOLES
  75. CELLITES
  76. CELLULE
  77. CENE
  78. CENOBITE
  79. CERDONIENS
  80. CERINTHIENS
  81. CHAMARIER
  82. CHAPE
  83. CHAPELET
  84. CHARISTICAIRE
  85. CHARTREUX
  86. CHARTULAIRE
  87. CHASUBLE
  88. CHAZINZARIENS
  89. CHEFCIER
  90. CHRISTOLYTES
  91. CITEAUX
  92. CLAIRE
  93. CLARENINS
  94. CLEMENTIN
  95. CLERGÉ

Page 1 sur 5

  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5

L'Encyclopédie

  • Accueil
  • Discours préliminaire
  • Planches
  • Cyclopædia
  • Furetière
  • Recherches sur l'Encyclopédie
  • Œuvres de d'Alembert
  • Edition critique ENCCRE
  • Wikisource