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Encyclopédie de Diderot
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CLAIRON

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Lutherie
S. m. (Lutherie) vieux instrument de l'espèce des trompettes, mais dont le canal était plus étroit et le son plus aigu, en sorte que ces derniers instruments formaient la basse du clairon. Il fut très en usage chez les Mores, qui le transmirent aux Portugais : ceux-ci ne s'en servirent guère que dans la cavalerie et la marine. Il n'en reste aujourd'hui guère que le nom parmi nous.

CLAIRON, (Lutherie) jeu d'orgue de la classe de ceux qu'on appelle jeux d'anches, qui ne diffère de la trompette qu'en ce qu'il sonne l'octave au-dessus d'elle (voyez la table du rapport et de l'étendue des jeux de l'Orgue), et qu'en ce qu'il est plus ouvert. Ce jeu est d'étain, et se met par la partie inférieure dans une boite d'étoffe comme la trompette. Voyez TROMPETTE, la fig. 45. Pl. d'Orgue, et l'art. ORGUE, où la facture de ce jeu est expliquée.


Création : 1 Janvier 1752
Clics : 2380

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ARCHILUTH

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Lutherie
S. m. (Lutherie et Musique) sorte de grand luth ayant ses cordes étendues comme celles du théorbe, et étant à deux jeux : les Italiens s'en servent pour l'accompagnement. Bross. p. 10. Voyez THEORBE et LUTH, et la table du rapport de l'étendue des instruments de musique, où les nombres 1, 2, 3, 4, etc. marquent par les notes vis-à-vis lesquelles ils sont placés, quels sons rendent ces cordes à vide.

Création : 28 Juin 1751
Clics : 1694

ARCHET

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Lutherie
S. m. en Lutherie, petite machine qui sert à faire résonner la plupart des instruments de Musique à corde. Il est composé d'une baguette de bois dur A C, fig. 8. Pl. II. un peu courbée en A, pour éloigner les crins de la baguette, et d'un faisceau de crins de cheval, composé de 80 ou cent brins, tous également tendus. Le faisceau de crins qui est lié avec de la soie, est retenu dans la mortaise du bec A, par le moyen d'un petit coin de bois qui ne laisse point sortir la ligature. Il est de même attaché au bas de la baguette C, après avoir passé sur la pièce de bois B, qu'on appelle la hausse. Cette hausse communique, par le moyen d'un tenon taraudé qui passe dans une mortaise, à la vis, dont la pièce d'ivoire D est la tête. Cette vis entre de trois ou quatre ou cinq pouces dans la tige ou fût de l'archet. On s'en sert pour tendre ou d'étendre les crins de l'archet, en faisant marcher la hausse vers A ou vers D. Voyez VIOLON ou VIOLE, pour les règles du coup d'archet.


Création : 28 Juin 1751
Clics : 3005

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ARCHIVIOLE

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Écrit par : Denis Diderot (*)
Catégorie : Lutherie
S. f. (Lutherie et Musique) espèce de clavecin qui n'est presque d'aucun usage, auquel on a adapté un jeu de vielle qu'on accorde avec le clavecin, et qu'on fait aller par le moyen d'une roue et d'une manivelle.

Création : 28 Juin 1751
Clics : 1712

COURTAUT

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Écrit par : Denis Diderot (*)
Catégorie : Lutherie
S. m. (Lutherie et Musique) Voyez nos Planches de Luth. parmi les instruments à vent et à anche. Celui-ci n'est autre chose qu'un fagot ou basson raccourci, qui peut servir de basse aux musettes. Il est fait d'un seul morceau de bois cylindrique, et ressemble à un gros bâton : il a onze trous, sept en-dessus ; les 8, 9, 10 et 11 sont en-dessous. L'instrument est percé sur toute sa longueur de deux trous : le septième trou indique le lieu où ces deux trous aboutissent. Pour faire de ces deux trous un canal continu, on y ajuste une boite ; par ce moyen le vent est porté depuis l'anche jusqu'à l'onzième trou, de sorte que l'air descend et remonte. Outre les trous dont nous venons de faire mention, il y en a six autres ; trois à droite, pour ceux qui jouent de cet instrument à droite ; et trois à gauche, pour les autres. On bouche avec de la cire ceux dont on ne se sert pas. On applique aux autres des espèces de petits entonnoirs de bois qu'on appelle tetines, qui pénètrent jusque dans le second canal, où s'ouvrent les trous du dessous de l'instrument. De tous ces trous, les deux de dessous, 9 et 10, donnent le son le plus aigu : les six trous 1, 2, 3, 4, 5, 6, suivent après ; ainsi celui qui est marqué 6, fait le septième ton. Le dixième s'appelle le trou du pouce, parce qu'il est fermé par ce doigt : il s'ouvre dans le premier canal, ainsi que les six qui le suivent. Le septième trou ne donne point de son, selon qu'il est ouvert ou fermé ; il continue le canal, ou il l'interrompt : les tetines font les huit, neuf et dixième trous ; le onzième ne sert qu'à donner issue au vent.

Création : 1 Janvier 1752
Clics : 1661
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