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Encyclopédie de Diderot
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  4. Chimie

PHALAIA

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Chimie
(Chimie) c'est un mot barbare dont s'est servi le premier Basîle Valentin pour désigner un remède panchreste, catholique, universel, une panacée infaillible, dont l'usage intérieur guérissait de tous les maux. Ce remède n'était autre chose, suivant lui, que le mercure philosophique, dont on peut voir l'éloge dans l'introduction à une longue vie de Jaep.... où cet auteur enthousiaste met le mercure, ainsi préparé, le phalaia, à la tête des remèdes dont l'effet est de prolonger le nombre des années ; ainsi il est intérieurement ce que leur aia est appliqué à l'extérieur. Rolfinkius a aussi employé le mot phalaia, mais dans un autre sens : il a donné ce nom à la teinture de jalap, formant par anagramme phalaia, de jhalapa. Tractat. de purgat. sectio IIe artic. 3. Voyez Castell. lexic.

Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1804

URINAUX

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Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
Catégorie : Chimie
(Chimie) vaisseaux distillatoires, employés par les chymistes pour distiller les mixtes, dont les parties étant aisées à mettre en mouvement par leur volatilité, ont besoin d'être retenues aux parois et au fond du vaisseau, pour ne pas s'échapper. Les anciens alchymistes, comme Raimond Lulle, ont nommé ces sortes de vaisseaux urinaux ; les Allemands et les Hollandais les ont appelés kolven, et les François cucurbites à long col. On donne à ces vaisseaux une figure conique, ou bien une figure sphérique, diminuant insensiblement de grosseur, et se terminant par un long tube.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1318

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TOUCHAU

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Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
Catégorie : Chimie
S. m. (Docimasie) on nomme touchaux, des aiguilles d'essai, acus probatrices. Elles servent à connaître exactement les différents degrés d'alliage ou de pureté de l'or, de l'argent et du cuivre. On compare l'enduit de ces métaux avec celui des touchaux, qui sont de petites lames faites des mêmes métaux avec différents titres connus. Ces aiguilles sont larges d'une ligne, épaisses d'une demie, et longues de deux ou trois pouces. Chacune d'elles porte une empreinte qui indique son titre.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 2441

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INQUART

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Chimie
S. m. (Docimasie) c'est le départ par la voie humide, où l'or est à la quantité de l'argent, comme un est à trois. Voici les conditions requises pour que cette opération réussisse bien. On sait que l'eau-forte agit bien sur l'argent, quand il est en la quantité relative dont nous venons de parler, et elle agit d'autant mieux qu'il y a plus d'argent ; mais si l'or n'y est pas pour moins d'un tiers, l'eau-forte n'agit pas ; il faut ajouter de l'argent, mais il ne faut pas y en mettre plus qu'il ne convient ; car alors il s'en détache des paillettes d'or, ce qu'on n'a point à craindre avec les proportions requises, à moins que la dissolution ne se fasse trop rapidement ; car l'or doit rester dans son entier. Voyez CORNET, DEPART, ROULEAU et GRENAILLER.

Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1467

LESSIVE

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Chimie
S. f. (Chimie) C'est ainsi qu'on appelle une dissolution saline qui a été préparée par le moyen de la lixiviation. Voyez LIXIVIATION.

On a coutume de spécifier les différentes lessives par les noms des matières qui ont été lessivées : c'est ainsi qu'on dit lessive de soude, lessive de potasse, pour désigner une eau qui a été appliquée à la soude ou à la potasse pour en retirer le sel. (b)

* LESSIVE du linge, (Art mécanique) c'est la manière de le décrasser quand il est sale. Pour cet effet on a un grand cuvier percé au bas latéralement d'un trou qu'on bouche d'un bouchon de paille. On met le linge sale dans ce cuvier ; on le couvre d'un gros drap qui déborde par-dessus le cuvier. On charge ce linge ou drap d'une grande quantité de cendres de bois neuf et non flotté. Cependant on a fait chauffer de l'eau dont on arrose les cendres, sur lesquelles on rejette les bords du drap, et l'on couvre le cuvier d'un couvercle de natte ; cette eau chaude met en dissolution le sel du bois contenu dans les cendres : ce sel dissout, se sépare des cendres, passe à-travers le drap avec l'eau, Ve impregner le linge sale qui est dessous : la dissolution ou l'eau de lessive tombe au fond du cuvier, et sort par le bouchon de paille qu'on a mis au trou latéral du cuvier, d'où elle est reçue dans un autre cuvier plus petit placé au-dessous du premier. On reverse cette dissolution sur les cendres, on les arrose de nouvelle eau chaude, et l'on fait en sorte que tout le sel contenu dans les cendres soit dissous et déposé sur le linge. Quand on a épuisé les cendres de sel par l'eau chaude, quand on a fait repasser la lessive ou sa dissolution sur le linge sale, on enlève le drap avec les cendres, on tire le linge du cuvier, on le lave et on le bat dans l'eau claire, en le frottant de savon. Quand il est blanc et bien décrassé, on le lave et relave dans de l'eau claire seulement, jusqu'à ce qu'il n'y reste plus aucun vestige ni d'eau de lessive, ni d'eau de savon, ni de crasse. On l'étend sur des cordes pour le faire sécher : sec, on le détire et on le plie, puis on le serre dans des armoires à linge. La raison de cette opération est assez simple ; la saleté du linge est une graisse ; le sel des cendres s'y unit un peu, et forme avec elle une espèce de savon. Ce premier savon, formé dans le cuvier, s'unit facilement avec celui dont on frotte le linge au sortir du cuvier : ils se dissolvent ensemble ; en se dissolvant l'eau les emporte avec la crasse. D'ailleurs toute cendre n'est pas bonne pour la lessive : celles du bois flotté ne contiennent presque point de sel ; il a été dissous dans le flottage, et toute eau n'est pas également bonne pour la lessive ; les eaux séléniteuses, par exemple, sont mauvaises ; la sélénite venant à se dissoudre, son acide s'unit au sel du savon, et l'huîle du savon reste seule et surnage à l'eau en petits flocons.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 2169

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  1. SYNCRESE
  2. IGNITION
  3. KOHOBRAN
  4. LIXIVIEL
  5. LIMAILLE

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