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Encyclopédie de Diderot
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SURABONDANT

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Écrit par : Louis de Cahusac (B)
Catégorie : Chimie
(Chimie) lorsque, outre la proportion requise d'un certain principe pour la formation d'une substance déterminée, d'un tel mixte, d'un tel composé, etc. il existe dans un sujet chimique une quantité indéterminée de ce même principe ; on dit de cette dernière quantité qu'elle est surabondante à ce mixte, à ce composé, etc. par exemple, tous les sels crystallisables contiennent une certaine quantité d'eau essentielle à leur crystallisation ; si des crystaux d'un sel sont unis à une autre portion d'eau qui les résout en liqueur, etc. on dit de cette eau qu'elle est surabondante à la crystallisation ; une certaine quantité de terre surabondante au corps muqueux, parait constituer l'être spécifique du corps farineux. Voyez FARINE et FARINEUX, (Chimie) Une certaine quantité d'acide marin et de mercure, constitue un composé connu dans l'art sous le nom de mercure sublimé doux ; si on charge ce composé d'une plus grande proportion d'acide, ce qui arrive lorsqu'on convertit le mercure sublimé doux en un autre sel appelé mercure sublimé corrosif, cette dernière portion d'acide qui spécifie le sublimé corrosif, est dite surabondante.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1550

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MÉTALLURGIE

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Écrit par : Paul-Henri-Thiry, baron de Holbach (—)
Catégorie : Chimie
S. f. (Chimie) c'est ainsi qu'on nomme la partie de la Chimie qui s'occupe du traitement des métaux, et des moyens de les séparer des substances avec lesquelles ils sont mêlés et combinés dans le sein de la terre, afin de leur donner l'état de pureté qui leur est nécessaire pour pouvoir servir aux différents usages de la vie.

Si la nature nous présentait toujours les métaux parfaitement purs et dégagés de substances étrangères, au point d'avoir la ductilité et la malléabilité, rien ne serait plus aisé que la métallurgie ; cet art se bornerait à exposer les métaux à l'action du feu pour les faire fondre et pour leur faire prendre la forme que l'on jugerait à propos. Mais il n'en est point ainsi, il est très-rare de trouver des métaux purs dans le sein de la terre ; et lorsqu'on en trouve de cette espèce, ils sont ordinairement en particules deliées, et ils sont attachés à des terres ou à des pierres dont il faut les séparer avant que de pouvoir en former des masses d'une grandeur convenable aux usages auxquels on les destine.



Création : 1 Décembre 1765
Clics : 4399

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VITRIOLIQUE

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Chimie
ACIDE, (Chimie) c'est de l'acide vitriolique que derivent tous les autres, suivant le sentiment des chymistes qui ont voulu pénétrer par la théorie dans la connaissance des choses, lorsque l'expérience les abandonnait. Quoiqu'ils le pensent, et qu'on soupçonne leur transmutation possible, on ne connait aucun procédé par lequel on puisse produire les autres acides avec celui ci.

Cet acide est le plus pesant de tous, répandu dans l'air ; il en a pris le nom d'universel. On le retire par la combustion du soufre, par la distillation et des procédés particuliers des sels neutres qu'il compose. Il dissout toutes les terres et métaux, si on excepte les vitrifiables et l'or. Il s'unit avec effervescence et chaleur à ces corps ; il fait de même en se mêlant à l'eau et à l'esprit-de-vin. Cette dernière liqueur le dulcifie, et le rend plus tempéré, plus astringent et moins rafraichissant. Ce mélange distillé fournit la liqueur minérale anodine d'Hoffman, et l'éther. Ce même acide versé sur les huiles essentielles, les enflamme, et laisse après lui un charbon spongieux, appelé le champignon philosophique. Lorsqu'il est concentré, il attaque non-seulement les chaux et les verres métalliques, mais même le verre ordinaire, si on les fait bouillir ensemble. Ce qui nous fait croire qu'on pourrait décomposer le verre en versant dans une cornue du verre pulvérisé et cet acide, les soumettant à une violente distillation pour obtenir un tartre vitriolé ou un sel de Glauber, qui resteraient au fond de la cornue. Comme il a plus d'affinité que les autres acides avec les alkalis, et même avec la plupart des métaux il décompose presque tous les sels neutres, et fournit un des meilleurs moyens d'en dégager l'acide.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1611

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PYROBOLOGIE

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Écrit par : Auteur anonyme
Catégorie : Chimie
S. f. (Chimie) c'est ainsi que quelques-uns nomment la partie de la chimie qui s'occupe des feux d'artifice. Voyez les articles ARTIFICES, FEUX, et PYROTECHNIE. Ce mot est dérivé de deux mots grecs , feu, et , je lance ; ainsi il signifie l'art de lancer des feux.

Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1211

RARÉFACTION

Détails
Écrit par : Louis de Jaucourt (D.J.)
Catégorie : Chimie
(Chimie) propriété de dilatation et d'expansibilité que donne le feu à tous les corps solides et liquides.

Tous les corps sur lesquels on fait des expériences, sans en excepter aucun, augmentent en volume dès qu'on les expose au feu, ils se raréfient, sans que cependant on aperçoive aucune différence dans leur poids. Il n'importe pas s'ils sont solides ou liquides, durs ou mols, légers ou pesans ; tous ceux qui sont connus jusqu'à présent, sont soumis à la même loi. Si cependant vous prenez deux corps égaux en pesanteur et en volume, mais dont l'un soit dur et l'autre liquide, vous trouverez entr'eux cette différence ; c'est que le même degré de feu dilate plus le fluide que le solide.


Création : 1 Décembre 1765
Clics : 1917

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  1. INFLAMMATION
  2. MAGNES AERIS
  3. PUTRÉFACTION
  4. TORRÉFACTION
  5. INCINÉRATION

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